Hellotout le monde, J'ai commencé à écrire un blog sur le végétarisme du point de vue religieux. Je pense que le végétarisme a toujours été en conflit avec la religion dans l'esprit de beaucoup de personnes, et je voudrais présenter une approche qui est peu développé au niveau du public francophone. Le point de vue est axé sur le
Par Collectif - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 26/11/2012 Mis à jour le 10/03/2017 Les régimes végétariens ou végétaliens diminueraient le risque de cancer. Le cancer et les maladies cardiovasculaires représentent les deux premières causes de mortalité dans les pays riches. L'impact d'un aliment en particulier sur le risque de cancer est souvent difficile à déterminer car on consomme plus souvent un ensemble de composés au sein d'un régime alimentaire. Une nouvelle étude a donc voulu déterminer l'impact d'un régime semi-végétarien, pesco-végétarien, ovo-lacto-végétarien ou végétalien sur le risque de cancer comparativement à un régime types de végétarismeIl existe différents types de végétarisme. On distingue principalement Le lacto-végétarisme aucune consommation de chair animale mais les produits laitiers sont autorisésL'ovo-lacto-végétarisme aucune consommation de chair animale mais les produits laitiers et les oeufs sont autorisésLe pesco-végétarisme aucune consommation de chair animale mais la consommation de poissons est occasionnelleLe semi-végétarisme aucune consommation de chair animale sauf de manière occasionnelleLe végétalisme aucune consommation de chair animale ou de produits dérivés ni oeufs ni produits laitiersLes résultats des chercheurs s'appuient sur l'analyse des habitudes alimentaires de plus de 69 000 adventistes Américains, un mouvement Chrétien, suivis depuis 2002. Jusqu'en 2011, 2 939 cas de cancers avaient été aux personnes qui suivent un régime omnivore celles qui ont adopté un régime végétarien ont 16% moins de risque de développer un cancer, tous types de végétarisme confondus. La protection semble accrue pour les femmes avec une diminution du risque pouvant atteindre 34%. Plus spécifiquement, un régime ovo-lacto-végétarien semble particulièrement protecteur face aux cancers gastro-intestinaux 25% moins de risque. Ces résultats confirment donc de précédentes lire également sur ce thème La viande rouge mauvaise pour la santé et la planèteRéférenceTantamango-Bartley Y, Jaceldo-Siegl K, Fan J, Fraser G. VEGETARIAN DIETS AND THE INCIDENCE OF CANCER IN A LOW-RISK POPULATION. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2012 Nov 20. Publicité Nous vous conseillons aussi La sélection Publicité Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRISTORE, la boutique de la nutrition. Découvrir la boutique Le bon choix au supermarché 2022 - Ebook Format EPUB Collectif Bien manger Bien manger Meilleures ventes 5,49 € Guide des index glycémiques IG Collectif Bien manger Régime IG index glycémique Bien manger IG - index glycémique 6,90 € Le bon choix au supermarché 2022 Collectif Bien manger Bien manger 15,80 € Comment jeûner Dre Èvelyne Bourdua-Roy-Sophie Rolland Bien manger Bien manger 22,90 € Pack du bon choix - 3 livres brochés Thierry Souccar Editions Bien manger Packs 37,40 € Les recettes du régime IG - Ebook Format EPUB A. Geers & O. Degorce -Angélique Houlbert Bien manger IG - index glycémique Index glycémique Bien manger 9,99 € Le bon choix pour cuisiner Juliette Pouyat-Leclère Bien manger Bien manger 14,95 € Pourquoi tout compliquer ? BIEN MANGER EST SI SIMPLE Anthony Fardet Santé publique Bien manger Bien manger 19,89 € Le guide complet du jeûne Dr Jason Fung Cancer Bien manger Bien manger 24,95 € Guide des aliments antioxydants Juliette Pouyat-Leclère Antioxydants Bien manger Bien manger Antioxydants 6,99 € Le compteur de glucides Thierry Souccar Editions Bien manger Cétogène 7,99 € Les kits nutrition Thierry Souccar Santé publique Bien manger Bien manger 9,90 € A découvrir également Les sushis bénéficient de l'aura diététique de l'alimentation japonaise traditionnelle. À juste titre ? Zoom sur les avantages et inconvénients santé des sushis et de leurs accompagnements. Poissons et produits de la mer Comment choisir son poisson pour éviter le mercure. Avec une piste pour se protéger par la supplémentation. L’alimentation joue un rôle dans l’évolution de l’arthrose. Pour lutter contre la maladie, privilégiez des aliments anti-oxydants et anti-inflammatoires !
Leproblème de la viande de cochon (mot que je préfère, en tant que végétarien, au mot « porc » qui désigne alors l’animal-objet) est qu’elle périmait plus vite que les autres à cause de la chaleur et à une époque ou le réfrigérateur était encore inconnu. Ainsi, la viande de cochon nécessite une cuisson à forte température pour être consommable. C’est de là que
Home10 Arguments pour et contre la neutralité du Net, Partie 1 internet est né libre, sans restrictions ni réglementation. Ensuite, les fournisseurs à large bande commencent à exercer un contrôle par des étapes telles que le ralentissement des flux vidéo, en particulier avec la bande passante hog Netflix dominant le trafic internet. les utilisateurs étaient contrariés par le ralentissement des flux vidéo, et le gouvernement est intervenu pour prendre le contrôle d’internet auprès des fournisseurs de haut débit.,La neutralité du Net est aujourd’hui associée à un large ensemble de règles établies en 2015 empêchant les fournisseurs de haut débit de bloquer certains contenus ou de ralentir les vitesses internet pour les clients. Mais ces règles seront abrogées à partir d’avril 23 par la Commission fédérale des Communications des États-Unis, dominée par les Républicains. la crainte est qu’une abrogation remette le contrôle d’internet entre les mains des fournisseurs de haut débit. Les opposants à la neutralité du net affirment qu’internet ne devrait pas être réglementé car il freinera l’innovation et l’investissement dans les technologies de prochaine génération., L’univers numérique va doubler de taille d’ici à 2020. Source International Data Corporation le débat sur la neutralité du net aujourd’hui est principalement autour de la vidéo, mais pourrait pivoter vers L’IoT, ce qui augmentera sa part du trafic internet à l’avenir. Le nombre d’appareils connectés IoT devrait atteindre 125 milliards d’ici 2030, selon IHS, et l’abrogation pourrait avoir un impact sur les entreprises impliquées dans les dispositifs médicaux intelligents, les voitures autonomes, les drones, les usines connectées et les projets de villes intelligentes., Voici cinq arguments pour et cinq contre l’abrogation que les ingénieurs doivent connaître, en particulier dans le contexte de L’IoT. pour 1 prioriser les communications IoT avec l’abrogation, les fournisseurs Internet pourront prioriser le trafic internet. Par exemple, la communication entre les voitures autonomes ou les dispositifs médicaux vitaux pourrait être priorisée et mise sur la voie rapide, tandis que le trafic non essentiel pourrait être placé avec des communications Internet régulières. Cela pourrait également bénéficier à d’autres services basés sur L’IoT., Les appareils portables, les drones de livraison et les voitures sans conducteur font partie des killer apps » qui nécessitent beaucoup de données en temps réel et bénéficieraient d’un traitement préférentiel dans les zones à capacité de réseau tendue », a écrit PwC dans un rapport de recherche. 2 plus d’investissements et de nouveaux services les fournisseurs de haut débit hésitent à investir dans les infrastructures ou à développer des services innovants depuis l’entrée en vigueur de la réglementation sur la neutralité du net en 2015, explique George Ford, économiste en chef au Phoenix Center for Advanced Legal and Economic Public Policy Studies., Selon USTelecom, les dépenses en capital des fournisseurs de haut débit ont diminué à 76 milliards de dollars en 2016, contre 78,4 milliards de dollars en 2014. Les entreprises de télécommunications peuvent récupérer leurs investissements plus rapidement en développant des services haut de gamme innovants autour de la sécurité, de l’intelligence artificielle ou même du trafic IoT spécialisé comme le suivi. Au-delà du provisionnement du trafic, de nombreux services informatiques pour la reconnaissance D’images IoT, tels que la reconnaissance D’images, peuvent être fournis sur les équipements périphériques des fournisseurs de télécommunications et de réseaux. Cependant, la réglementation et la bureaucratie pourraient décourager ces investissements car le rendement sera plus lent, dit Ford., 3 mise à niveau rapide des usines et des infrastructures les fabricants sont de plus en plus connectés à internet, et une infrastructure de télécommunications robuste est indispensable pour maintenir les usines à jour, Robyn Boerstling, vice-présidente de l’infrastructure, de l’innovation et de la politique des ressources humaines de L’Association Nationale des fabricants, a déclaré à ASME. » Les investissements continus dans les réseaux, dirigés par le secteur privé, permettent des améliorations et des mises à niveau qui maintiennent la croissance économique dans une direction positive et donnent aux États-Unis un avantage concurrentiel., Un régime réglementaire qui freine le développement et le déploiement des dernières technologies de fabrication serait un pas dans la mauvaise direction”, a déclaré Boerstling. 4 Réglementation limitée Internet a évolué avec le temps, d’abord en tant que plate-forme de communication, puis pour le commerce électronique, et maintenant en tant que précurseur de technologies émergentes telles que L’IoT, l’intelligence artificielle, la blockchain et le cloud. Des entreprises comme AT & T – qui n’a pas pris position sur la neutralité du net – a fait valoir que la réglementation pourrait bloquer le développement de nouvelles technologies internet., dans un avenir très proche, les progrès technologiques tels que les voitures autonomes, la chirurgie à distance et la réalité augmentée exigeront encore plus de performances de l’internet”, at& t dit. Sans règles prévisibles pour le fonctionnement d’internet, il sera difficile de répondre aux exigences de ces nouvelles avancées technologiques.” Le volume de transfert de données va considérablement augmenter d’ici à 2020., Source International Data Corporation 5 développement de la 5G l’ingérence du gouvernement entravera le développement de la 5G, qui conduira des voitures autonomes, des robots et des drones compatibles avec la rétroaction haptique, affirme le fabricant D’équipements de réseau Ericsson dans un dépôt auprès de la FCC. Des règles inflexibles pourraient saper les divers cas d’utilisation de la 5G et l’innovation permise par les distinctions de qualité de service et la disponibilité de différents niveaux de connectivité qui pourraient être mis à disposition dans le cadre des offres d’accès à Internet haut débit », explique Ericsson., 5G est un creuset de technologies sans fil qui permettra également aux capteurs et aux machines de parler directement sur de longues distances, et l’abrogation de la neutralité du net pourrait ouvrir la voie aux entreprises pour séparer le trafic de données critiques qui peuvent être importantes pour la sécurité des usines, par exemple. Découvrez pourquoi les gens sont contre l’abrogation dans la partie 2 de 10 Arguments pour et contre la neutralité du Net.”
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MatthieuRicard, un biologiste français et moine bouddhiste, expose point par point, dans son dernier ouvrage, ses arguments pour défendre les animaux de toute exploitation humaine. 10 oct. 2014
Ma propre expérience inclut celle de mes clients et des tonnes de rechercheApparemment, je me jette sur les steaks saignants… 😉Viande rouge, gras saturés et santé ou comment ne PAS interpréter les études épidémiologiques…Le paléo augmente le mauvais cholestérol….? et le BON !Et le poisson ? il est en fait plus risqué de ne pas en mangerJe ne suis pas une adepte du régime paléo »Comment choisir des protéines durablesManger de la viande est compatible avec le respect des animauxOui, nous avons évolués AVERTISSEMENT Ce billet est très L – O – N – G car j’ai vraiment un gros dédain pour la mésinformation et je tenais à mettre tous les points sur les i. 😉 Pour vous mettre en contexte, j’ai accepté de participer à un article pour ou contre le végétarisme cliquez ici pour le lire dans le magazine québécois Véro » automne 2014. Suite à la parution de ce débat, Mme Desaulniers a écrit une réponse sur son blog. Vous pouvez la lire en cliquant ici. Mon temps est très précieux et je n’aime habituellement pas me lancer dans des débats avec des gens qui manquent clairement d’ouverture d’esprit, mais son article m’a vraiment dérangée pour plusieurs raisons son ton condescendant, son attitude supérieure, ses accusations personnelles et, plus que tout, plusieurs faits omis. C’est assez pour que je prenne de mon temps pour écrire une réponse. Je ne tiens pas nécessairement à ce que Mme Desaulniers la lise, car je sais qu’il n’y a rien que je ne pourrais dire qui ne la ferait changer d’idée, mais je veux que vous, mes chers lecteurs, ne vous sentiez pas attaqués comme moi par ses propos. Pour ce faire, je vais tirer quelques lignes de son billet pour y répondre directement. Ma propre expérience inclut celle de mes clients et des tonnes de recherche Premièrement, elle m’introduit ainsi À droite, Aglaée Jacob, qui détient un bac et une maîtrise en nutrition, défend le point de vue contraire à partir de sa propre expérience ». Je voudrais seulement dire que mon point de vue ne vient pas seulement de ma propre expérience, bien qu’elle y compte certainement. Mon point de vue vient également de centaines d’heures de recherche approfondie sur le sujet dans la littérature scientifique ainsi que l’expérience de centaines de clients avec qui j’ai travaillé dans les dernières années. Apparemment, je me jette sur les steaks saignants… 😉 Sur un ton passif agressif, elle continue J’aurais bien aimé en savoir davantage sur la santé déclinante de madame Jacob lorsqu’elle était végée. Qu’est-ce qu’elle mangeait ? Qu’est-ce qui manquait ? A-t-elle essayé de modifier ses habitudes avant de se jeter sur son steak saignant ? ». Cette information n’est pas difficile à trouver. J’ai partagé de façon très ouverte mes problèmes de santé sur d’autres platesformes. Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai souffert de problèmes digestifs chroniques, mais je l’attribue à une infection gastro-intestinale que j’ai attrapée lors de mes voyages, pas à une alimentation végétarienne. Mais je peux dire que c’est en faisant la transition à une alimentation paléo que j’ai pu retrouver le contrôle de mes symptômes intestinaux suite au développement de syndrome de l’intestin irritable post infectieux. Toutefois, je peux véritablement dire que j’ai souffert d’un manque d’énergie et danémie difficile à corriger même pour une nutritionniste et même avec supplémentation en étant végétarienne, problèmes qui se sont envolés dès que j’ai commencé à manger paléo. J’ai aussi été diagnostiquée avec le syndrome des ovaires polykystiques SOPK, un problème qui représente la plus grande cause d’infertilité chez la femme et qui peut être aggravé par une alimentation riche en glucides et pauvre en gras tel que l’alimentation végétarienne l’est. Manger paléo m’a permis de contrôler mes hormones, réduire mon nombre de kystes sur les ovaires de plus de 70 % et de devenir fertile pour maintenant avoir un petit garçon en bonne santé. 🙂 Viande rouge, gras saturés et santé ou comment ne PAS interpréter les études épidémiologiques… Elle mentionne ensuite Selon Aglaée Jacob, aucune étude ne prouverait que la viande rouge et les gras saturés peuvent être néfastes sur la santé et causer certains cancers. Pourtant, pas besoin de chercher bien loin pour se convaincre du contraire » et donne quelques exemples. Premièrement, je n’utilise pas de site de vulgarisation scientifique auquel elle réfère dans son billet et préfère plutôt aller directement à la source. Ce n’est qu’en lisant les études scientifiques, leurs méthodologies et leurs résultats qu’on peut avoir l’heure juste ne lire que les résumés est une des raisons pourquoi la nutrition est un sujet très controversé dans les médias…!. J’ai bien lu les études mentionnées. Le problème est que ce sont des études de type épidémiologique… Il est bien connu dans le domaine des sciences et des statistiques que ce genre d’étude ne devrait JAMAIS servir pour faire des recommandations ou tirer des conclusions. Ça ne permet que d’obtenir des hypothèses pour faire des études cliniques par la suite. Les corrélations qui y sont trouvées ne devraient JAMAIS être interprétées comme étant une relation effet-cause, car nous n’en avons absolument aucunes idées. Par exemple, si je vous dis qu’il y a beaucoup de camions de pompiers aux sites d’incendie, le type de corrélation qu’on pourrait facilement trouver avec un type d’étude épidémiologique, ça ne veut pas dire que les camions de pompiers causent les incendies… vous êtes d’accord ? C’est la même chose avec les études en nutrition. De plus, souvent les études épidémiologiques utilisent des questionnaires demandant aux gens de se rappeler ce qu’ils ont mangé dans la dernière année à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire… pas très précis à mon avis comme méthodologie ! Souvent, la pizza et autre junk food sont interprétées comme étant de la viande rouge à cause de son pepperoni et le poids de l’aliment en entier est inclut dans la quantité de viande rouge consommée… Ça vous paraît honnête ? Et il ne faut pas oublier qu’aucunes de ces études ne fait la distinction entre les gens qui mangent de la viande de pâturage avec une grande quantité de légumes tout en faisant attention à leur santé et les gens qui mangent leur viande entre deux tranches de pain hamburgers avec une boisson gazeuse et des frites cuites dans de l’huile végétale rancie. Bref, je ne veux surtout pas utiliser ces études pour tirer mes conclusions. Pour ce qui est de la controverse » des gras saturés, hé bien ça ne devrait vraiment plus être une controverse… Encore une fois, les gras saturés ont été diabolisés depuis des décennies mais les raisons sont beaucoup plus de politiques que scientifiques lisez Good Calories, Bad Calories si vous comprenez l’anglais pour une analyse méticuleuse avec des centaines d’études à l’appui si vous voulez en savoir plus. Une des récentes preuves les plus convaincantes quant à l’innocuité des gras saturés est parue dans The American Journal of Clinical Nutrition en 2010 lire l’étude ici. Cette méta-analyse une étude regardant toutes les études faites sur un sujet donné inclut 347 747 participants suivis pour des périodes de 5 à 23 ans et montre clairement qu’il n’y a AUCUNE association entre la consommation de gras saturés et le risque de maladies cardiovasculaires et d’AVC. Cette étude n’est qu’un exemple, mais il y en a beaucoup d’autres menant aux mêmes conclusions. Même le Times Magazine s’est pratiquement excusé, près de 30 ans après son article diabolisant le cholestérol et les gras saturés, avec un article montrant toute la science moderne qui confirme que le beurre n’est pas l’ennemi le véritable ennemi est le sucre !. Le Time magazine en 1984 Le Time magazine en 2014! 🙂 Le paléo augmente le mauvais cholestérol….? et le BON ! Finalement, pour ce qui est de l’augmentation de cholestérol observée après l’adoption d’un régime paléo… et bien oui, c’est parfois vrai ! Encore là, il ne faut pas s’arrêter à l’article vulgarisé en hyperlien dans son article mais il faut aller à la source article scientifique original ici. Les 44 participants en bonne santé ont suivi un régime paléo pendant 10 semaines. Résultat oui, leur mauvais » cholestérol LDL encore une fois les termes mauvais et bon cholestérol sont très simplifiés et ne représentent pas toute l’histoire ! a augmenté… et bien que le résultat soit statistiquement significatif p< il n’est pas nécessairement cliniquement significatif. La moyenne de leur niveau de LDL est passée de à mmol/L, ce qui est encore bas et ne pose définitivement pas de problèmes pour la santé cardiaque… et en plus, leur bon » cholestérol HDL a également augmenté p< Il est aussi important de noter que l’étude ne prend pas en considération l’autre panoplie de mesures prouvées comme étant plus importantes pour mesurer le risque de maladies cardiovasculaires la taille des particules de LDL, les marqueurs inflammatoires, les triglycérides, la glycémie, etc. Ah oui, et devinez quoi ? L’étude montre en fait que les participants ont perdu du poids, réduit leur pourcentage de gras corporel et améliorés leurs performances physiques au sport ! Les résultats sont donc en faveur du paléo d’après ce que je vois ! Pourquoi ne pas avoir mentionné cette information ? Les chercheurs sérieux savent bien que les niveaux de cholestérol ne constituent qu’un marqueur intermédiaire surrogate endpoint et non pas un vrai marqueur clinique, car il n’est, en fait, pas du tout clair que des niveaux élevés de LDL représentent un risque plus élevé de quoi que ce soit tout comme le lien entre les camions de pompiers et les incendies !. D’autres études sur l’alimentation paléo montrent des résultats semblables l’atteinte d’un poids santé ; parfois une légère augmentation des niveaux de LDL mais en faveur des grosses particules denses de LDL qui ne sont pas athérogéniques causant de la plaque ; une augmentation du HDL bon cholestérol ; une diminution des triglycérides ; une diminution de l’inflammation ; une meilleure sensibilité à l’insuline ; une glycémie taux de sucre mieux contrôlée… et j’en passe ! Et saviez-vous que de BAS niveaux de LDL sont associés avec un risque accru de mourir de n’importe quelle cause étude chez les femmes ainsi que de suicide et de violence ? Encore des faits dont la plupart des gens n’entendent malheureusement pas parler… 🙁 D’accord, assez pour ce point. Passons à autre chose, car je pourrais écrire à ce sujet toute la journée. 🙂 Et le poisson ? il est en fait plus risqué de ne pas en manger Maintenant qu’on a parlé de la viande rouge et des gras saturés, parlons du poisson. Et le poisson ? Tous les poissons sauvages peuvent contenir des résidus de métaux lourds comme le mercure, ce qui affecte le développement et le fonctionnement du cerveau. Ils peuvent aussi contenir des produits chimiques industriels BCP, dioxines et des pesticides comme le DDT. De nombreux spécialistes recommandent d’ailleurs aux femmes enceintes ou allaitantes ainsi qu’aux jeunes enfants de limiter leur consommation de poissons sauvages à cause de leur toxicité. » Je ne sais trop quoi dire sur ce point et ne sais pas vraiment d’où elle tire ces recommandations. Oui, il est préférable d’éviter les gros poissons, tels que le requin et l’espadon, qui sont au sommet de la chaîne alimentaire pour réduire notre exposition au mercure. Heureusement, le sélénium est un minéral qui nous aide à ne pas absorber autant du mercure présent dans nos aliments. Et devinez quelle est une des meilleures sources de sélénium ? Oui, le poisson ! Les poissons qui contiennent plus de sélénium que de mercure, ce qui représente la majorité des poissons provenant de l’océan, sont sécuritaires à consommer de façon régulière. Et les niveaux de BCP et dioxines sont en fait beaucoup plus élevés dans la viande d’élevage conventionnel, les produits laitiers et même les légumes que dans le poisson… Donc cet argument ne tient pas ! Il y a en fait plus de risques de ne PAS consommer de poisson que d’en consommer ! Une de ces raisons est due à leurs oméga-3 marins qui sont indispensables pour le développement du cerveau, surtout chez le foetus et les nouveaux-nés en plus de contribuer au bon fonctionnement et au bien-être de notre cerveau à l’âge adulte. Deux à trois portions de poisson par semaine est l’idéal. Et non, les oméga-3 de la graine de lin ne sont pas équivalents cherchez sur les ALA vs EPA/DHA pour plus de détails. Le EWG a ce calculateur en anglais pour vous aider à trouver les sources les plus sécuritaires à différents stades de votre vie. Cet outil de National Geographic en anglais indique également la durabilité, la quantité d’oméga-3 et la contamination au mercure de différentes espèces de poissons. Et pour réduire la quantité de toxines dans mon assiette, je choisis personnellement plus souvent de petits poissons comme les sardines et du saumon sauvage de l’Alaska. J’évite les OGM de maïs et de soya en choisissant des poissons pêchés à l’état sauvage plutôt que des poissons d’élevage. Je ne suis pas une adepte du régime paléo » Mme Desaulniers me décrit ainsi La jeune adepte du régime paléo ». Premièrement, le qualificatif jeune ne semble être là que pour ébranler ma crédibilité. Deuxièmement, la définition du mot adepte est la suivante Membre d’une secte, d’un mouvement ou d’un groupement demandant un engagement personnel Partisan convaincu d’une doctrine ou de son promoteur Je crois que ce n’est jamais sain que de se définir par sa façon de manger ou même un diagnostic. Par exemple, je ne dis jamais un céliaque » mais bien une personne avec la maladie céliaque ». Il en est de même avec l’alimentation. Lorsque notre façon de manger nous définit, ça peut devenir problématique et ça semble souvent être le cas avec les gens adoptant un régime végétarien ou végétalien. Pour ma part, JE NE SUIS PAS PALÉO…. mais oui, je mange paléo. Comment choisir des protéines durables Plus loin, on m’accuse d’essayer de me déculpabiliser en achetant ma viande dans des marchés fermiers ou directement des fermiers Acheter sa viande d’un petit producteur local et souriant n’en fait pas pour autant une source de protéines durable. En fait, le bilan environnemental d’une adepte du régime paléo serait moins important si elle achetait sa viande à l’épicerie. En effet, les bovins élevés en pâturage émettent davantage de méthane que ceux élevés de façon intensive. » Oui je suis d’accord que ce n’est pas le sourire du producteur qui fait la différence, quoi que ce soit bien agréable. Ce qui fait la différence est de savoir d’où proviennent ses aliments. Je crois que c’est le PLUS GROS PROBLÈME actuellement les gens ne savent pas d’où proviennent leurs aliments. Personnellement, j’achète ma viande de petits producteurs, leur pose des questions sur leurs pratiques d’élevage et visite même leurs fermes lorsque c’est possible. Pour ce qui est de la quantité de méthane produite par les bovins de pâturage, c’est un fait ! Lorsque les bovins consomment leur diète idéale, c’est-à-dire de l’herbe et non pas des céréales, leur diète est par le fait même plus élevée en fibres ce qui cause plus de fermentation et donc davantage de production de gaz tel que le méthane. Cette comparaison ne prend toutefois pas en considération tous les gaz à effet de serre produit lors de la culture du maïs et d’autres céréales produites en très grandes quantités pour les bovins d’élevage industriel et leur transport. De plus, on ne peut pas regarder cette donnée hors contexte. En fait, l’argument le plus important en faveur des animaux de pâturage est leur habileté de fixer le carbone dans les sols et d’en augmenter la biomasse. L’effet net est POSITIF pour l’environnement. On ne peut pas en dire autant des animaux d’élevage industriel. Une part de l’effet de serre, indique Main, provient de la combustion des forêts et de l’épuisement de la matière organique des prairies. Une grande portion de nos prairies contient à peine la moitié des niveaux de matière organique qu’on y trouvait il y a de 100 ans. » Le broutage est une des meilleures façons de restaurer nos sols appauvris par l’agriculture moderne. Est-ce que ça veut dire que les grands champs de maïs, soya, blé, canola et autres cultures de base pour les végétariens et végans pourraient contribuer aux gaz à effet de serre, d’une part en contribuant à la déforestation et en épuisant les sols et d’autre part par les combustibles fossiles utilisés pour leurs cultures, récoltes et transports ? Et que dire de leur transformation en usine ? Et de la pollution causée par l’agriculture non-biologique ? Manger de la viande est compatible avec le respect des animaux On insinue ensuite que je ne respecte pas les animaux en disant On peut aussi se demander comment madame Jacob définit un élevage respectueux ». Tous les animaux qu’elle consomme ont été abattus sans qu’on respecte » leur intérêt à vivre. Les petits frères des poules qui pondent ses œufs ont même été broyés à la naissance tandis que les oiseaux qui produisent son poulet sont génétiquement les mêmes que dans les élevages industriels. Sélectionnés pour grossir le plus rapidement possible, ils souffrent toute leur vie de douleurs articulaires et sont entassés dans des cages pour être amenés à l’abattoir alors qu’ils n’ont même pas deux mois. » Puis comme les toutes les tribus de chasseurs-cueilleurs qui nous ont précédés, je considère la vie comme étant sacrée et suis très reconnaissante pour les animaux qui donnent leur vie pour moi. C’est le cycle de la vie. Chevreuil, je suis désolé de te faire mal, mais les gens ont faim. – Prière des chasseurs amérindiens de la tribu chacta Avec une bête herbivore bison et boeuf par exemple, je peux nourrir ma famille pour plusieurs mois et même près d’un an. Une autre façon de montrer du respect envers les animaux que nous mangeons est d’en utiliser toutes les parties, pas seulement que le steak. Je mange toutes sortes de coupes de viande, ainsi que des abats foie, coeur, etc. et utilise les os pour faire des bouillons maison. La vie est précieuse et j’essaie donc de tirer profit de l’animal en entier pour éviter de gaspiller. Manger de la viande est compatible avec le respect de la vie animale. Et je suis heureuse de savoir que les animaux qui donnent leur vie pour moi ont eu la chance de connaître la liberté de vivre à l’extérieur, de sentir le vent, de profiter des rayons du soleil, de se faire soigner avec respect et de manger une diète appropriée pour leur espèce herbes vs céréales par exemple qui leur a permis de bien se sentir et d’être en bonne santé… au contraire des animaux tristes, maltraités, en mauvais états et confinés à l’intérieur dans des conditions inadéquates. Sur ce point, je suis tout à fait d’accord avec Mme Desaulnier et l’élevage industriel d’animaux doit cesser. L’alimentation végan n’est pas parfaite toutefois et plusieurs vies sont sacrifiées pour produire le tofu, les pâtes alimentaires et les huiles végétales. Avez-vous pensé à tous les animaux qui perdent leur habitat naturel lorsqu’un morceau de terre est transformé en grande monoculture ? Et que dire de tous les petits et même grands parfois mammifères, rongeurs, reptiles et oiseaux qui perdrent la vie durant la semence, l’entretien et la récolte de ces cultures ? Est-ce que leurs vies comptent moins que celle d’une vache, d’un cochon ou d’un poulet ? D’après le principe de non-nuisance, il serait en fait préférable de consommer de grands herbivores plutôt que de devenir végans si on veut minimiser le nombre de vies nécessaires pour nous garder en vie lire l’article ici, en anglais. Je le répète, même les végans ont du sang dans leur assiette. Oui, nous avons évolués Je suis d’accord avec Mme Desaulniers lorsqu’elle écrit Et surtout, il est aussi dans notre nature d’évoluer et de s’adapter à notre environnement. Oui, nos ancêtres devaient être chasseurs-cueilleurs pour survivre, mais le monde a changé en 10 000 ans. » Nous avons changé depuis la période paléolithique. Nous avons internet, des voitures et des toilettes…. mais nos besoins nutritionnels restent très semblables. Et saviez-vous que commencer à manger de la viande est ce qui a permis à notre cerveau d’évoluer pour devenir ce que l’on est aujourd’hui ? En fait, si on compresse l’histoire du génome humain, qui date d’il y a plus de millions d’années sur une période de 24 heures, les derniers 10 000 ans depuis la période paléolithique et l’introduction de l’agriculture ne représentent que les 5 dernières minutes avant minuit. Et la révolution industrielle des derniers 200 ans que les 5 dernières secondes avant minuit… Dix mille ans, ça nous paraît long pour une vie d’homme, mais ce n’est qu’un clignement des yeux dans l’histoire des humains. Il est aussi important de mentionner que l’alimentation paléo est souvent, à tort, décrite comme étant une alimentation élevée en protéines et riche en viande. Mais ce n’est pas du tout le cas. La quantité de protéines recommandée correspond en moyenne a 15 à 25% des calories, ce qui ressemble à des portions moyennes de 3 à 6 oz 90 à 180 g par repas. La plus grande partie de l’assiette paléo est en fait dédié aux légumes, légumes-racines, fruits, et gras traditionnels avocat, huile de coco, huile d’olive, beurre, ghee, graisse de canard, noix et beurre de noix, etc. Il y a plusieurs façons de consommer de la viande de façon responsable pour minimiser l’impact sur l’environnement tout en donnant à son corps les nutriments dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale, tel que discuté dans cet article. J’ai fait mes recherches. Je ne dis pas ça pour me déculpabiliser. Voilà, c’est pas mal tout ce que j’avais à dire. 😉 Je n’ai même pas abordé le côté nutrition, car je le fais déjà dans mon livre. En conclusion, je crois que s’il n’y a qu’une seule chose que chacun de nous pouvons faire pour améliorer notre santé et celle de la planète, c’est de s’intéresser davantage à la provenance de nos aliments. Personne n’est parfait et je ne pense pas que personne n’ait une alimentation parfaite. Mais à chaque fois que nous achetons des aliments, nous pouvons faire une différence. Qu’en pensez-vous ? Opinions ? Questions ? Je veux vous entendre. Laissez un mot ci-dessous pour poursuivre la discussion.
Afghanistan: comprendre le conflit. Publié le 5 octobre 2021 BAnQ. La situation en Afghanistan est très présente dans les médias ces derniers mois. Retrait des États-Unis, demandes d’asile, traitement réservé aux filles et aux femmes, événements violents. Les yeux du monde entier sont tournés vers ce pays enclavé du Moyen-Orient. Alors que Grégory Doucet a instauré un menu unique sans viande dans les cantines de sa ville pour des contraintes sanitaires, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer une mesure "sectaire" et "idéologique". Mais ces arguments sont-ils défendables ?"Une honte !" Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, n'a pas mâché ses mots en réagissant, mardi 23 février, sur RTL, à la décision de la mairie de Lyon Rhône de fournir provisoirement des menus uniques sans viande dans les cantines. "Qui peut comprendre qu'aujourd'hui, dans les cantines de la République, on arrête de servir de la viande tous les jours de la semaine ? Evidemment, moi je ne le comprends pas, mais comme beaucoup, beaucoup, de parents d'élèves", a-t-il tonné tandis que la polémique continue de diviser la classe politique, jusqu'au sein du gouvernement. Pour la mairie de Lyon, dirigée par l'écologiste Grégory Doucet, supprimer l'option carnée et proposer un menu unique permet d'"accélérer le service" afin de mieux se plier aux exigences du nouveau protocole sanitaire contre le Covid-19. Une mesure d'ordre technique qui permettrait d'enchaîner plus de services pour compenser la réduction de l'accueil d'enfants du fait de la pandémie. Or, la justification n'a pas convaincu ses détracteurs, prêts à rivaliser d'arguments pour défendre la bidoche à la cantoche. Franceinfo décortique ces arguments. Il s'agit d'une mesure "idéologique" c'est discutable Pour la droite lyonnaise, cela ne fait aucun doute l'idéologie s'est invitée dans l'assiette. Pour l'élue LR Béatrice de Montille, "la majorité écologiste profite de la crise sanitaire pour faire passer des mesures idéologiques sans aucune concertation". Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, a quant à lui dénoncé une "tentation totalitaire d'un courant de pensée qui veut imposer ses options à tous par la contrainte". Même le gouvernement s'est engouffré dans la polémique, par la voix du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lequel fustigeait sur Twitter une "idéologie scandaleuse". Pourtant, le maire écologiste Grégory Doucet n'est pas le premier à opter pour cette mesure dans la même perspective de gain de temps, l'ancien maire de la ville, très proche d'Emmanuel Macron, Gérard Collomb, avait pris la même décision à l'occasion de la première vague épidémique, sans susciter de remous dans la majorité présidentielle. "A l'époque, cela avait été reçu comme du pragmatisme, c'est aujourd'hui considéré comme 'dogmatique', 'sectaire' et 'idéologique'", fustige un communiqué d'Europe Ecologie-Les Verts. Interrogé par France Bleu, le cabinet du ministre de l'Agriculture s'est justifié, invoquant "une vraie différence de situation entre mai et maintenant. ... Nous ne sommes plus dans une situation d'urgence, face à une situation exceptionnelle." Quant à Gérard Collomb, il a rejoint la manifestation des agriculteurs en colère organisée à Lyon lundi après-midi. Pour la porte-parole d'EELV, Eva Sas, proche de Yannick Jadot, "il y a clairement une volonté de nuire, de nous dépeindre en idéologues et jusqu'au-boutistes". L'ancien marcheur Matthieu Orphelin, député écologiste du Maine-et-Loire, dresse une analyse similaire dans les colonnes de Libération alors que l'écologie s'impose comme une préoccupation majeure des Français à l'approche de la présidentielle de 2022, les soutiens d'Emmanuel Macron "veulent tenter de montrer que d'un côté, il y a une écologie idéologique qui est celle d'EELV et l'écologie du progrès, que porterait LREM". "Typiquement, les menus végétariens dans les cantines scolaires sont un sujet sur lequel on devrait pouvoir débattre, remarque-t-il. Mais non, le gouvernement ne veut pas débattre de ça. Il veut juste cliver." Les enfants de "familles modestes" ne mangent de la viande qu'à la cantine c'est faux "Pour les familles modestes, la cantine est souvent le seul lieu où les enfants peuvent manger de la viande dans la semaine", croit savoir Béatrice de Montille. Pour sa part, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a fustigé sur Twitter "la politique moraliste et élitiste des 'Verts' [qui ] exclut les classes populaires. De nombreux enfants n'ont souvent que la cantine pour manger de la viande". En plus de l'insulte inacceptable aux agriculteurs et aux bouchers français, on voit bien que la politique moraliste et élitiste des Verts » exclut les classes populaires. De nombreux enfants n'ont souvent que la cantine pour manger de la viande... Idéologie scandaleuse. — Gérald DARMANIN GDarmanin February 20, 2021 La viande n'est pourtant plus le marqueur social d'autrefois, comme le confirmait en 2013 une étude réalisée par le ministère de l'Agriculture "Alors que la consommation de poisson reste plus fréquente dans les foyers plus aisés, celle de viande, jadis réservée aux catégories favorisées, est désormais plus importante dans le bas de l'échelle sociale." Ainsi, en 2007, "la consommation moyenne de produits carnés des cadres et professions libérales était de 112 g par jour tandis que celle des ouvriers s'élevait à 137 g par jour". D'autres études, plus récentes, dressent un parallèle entre le niveau d'éducation et la consommation de viande. Ces travaux de l'Anses, datés de 2017 et rapportés par Le Monde, indiquent que la proportion de viande augmente dans les catégories qui ont arrêté l'école au niveau primaire et collège – et dont les revenus sont les plus faibles. Or, lorsque les enfants sont âgés de moins de 10 ans, leurs habitudes alimentaires sont corrélées au niveau d'étude de leur parent représentant, écrit Le Monde. Par ailleurs, le baromètre du Secours populaire pointe la difficulté des plus précaires à se procurer une alimentation variée viande inclue. Et ce, alors que "les élèves issus de familles défavorisées sont deux fois plus nombreux à ne pas manger à la cantine que les élèves issus de familles favorisées et très favorisées", selon le ministère de la Santé. Les enfants ont "besoin de viande" pour grandir c'est discutable Dimanche, le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, a annoncé qu'il saisissait le préfet du Rhône à propos des menus sans viande dans les cantines scolaires lyonnaises. "Donnons-leur simplement ce dont ils ont besoin pour bien grandir. La viande en fait partie", écrivait-il sur Twitter. Pour le député et porte-parole de LREM, Jean-Baptiste Moreau, agriculteur de profession dans la Creuse, des "nutriments essentiels pour les enfants" sont présents dans la viande. Le lendemain – première journée de l'application de la mesure –, les enfants ont découvert dans leur assiette une salade de haricots verts bio, du merlu sauce ciboulette, du chou vert et des pommes de terre, ainsi que de la crème anglaise et une compote, selon Le Parisien. Alors, assez équilibré pour les enfants ? "Il leur faut en particulier des protéines, des acides aminés. C'est vrai que la viande en fournit", remarque Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste, sur franceinfo. "Mais des alternatives existent, comme les œufs, comme le poisson, mais également des protéines comme les pois chiches. Il y a du choix", poursuit ce spécialiste de l'alimentation. Ainsi, un repas végétarien ne va donc pas "empêcher" un enfant de grandir "dans la mesure où il est équilibré". "Il faut d'autres sources de protéines et essayer de bien comprendre le goût des enfants", conclut le nutritionniste. Un menu carné peut être plus "écolo" qu'un menu sans viande a priori, c'est faux C'est un autre argument avancé dans un communiqué de la FDSEA du Rhône celui de l'écologie via la promotion d'une filière française vertueuse. "Nos modèles d'élevages apportent une complémentarité agronomique, une biodiversité !" a ainsi réagi le syndicat agricole. "Je réitère mon étonnement sur le remplacement de la viande par le poisson et les œufs, dont les conditions de production sont souvent tout sauf écologiques", a opposé un internaute cité dans notre direct, tandis que d'autres vantaient les circuits courts. Cependant – n'en déplaise aux amateurs de barbecue –, impossible de rivaliser avec la viande en termes d'émissions de gaz à effet de serre, et en particulier, avec la viande de bœuf. Comme l'explique le site Carbon Brief, qui détaille l'impact en terme d'émissions de gaz à effet de serre de l'alimentation, la part du transport est minime dans le calcul des émissions produites par l'élevage, au détriment d'autres facteurs, comme l'importation de la nourriture destinée à ses animaux.
\n \n \n\n10 arguments pour et contre le végétarisme
Lesbonnes raisons de devenir végétarien Pour le bien-être animal évidemment. C’est celle qui m’anime le plus, donc je la mentionne en premier. Si vous êtes vraiment
Cet article a initialement été publié sur mon blog été végétarien pendant six ne le suis ?Parce qu’éliminer de son quotidien tous produits d’origine animale n’est pas tenable et parce qu’à long terme, être végétarien s’avère néfaste pour la moi-même été un fervent défenseur du végétarisme, je mesure combien cette affirmation peut vous invite par conséquent à lire cet article et à regarder les vidéos qui illustrent mon propos avant de me promettre la damnation réservée aux premier lieu, pourquoi suis-je devenu végétarien ?Comme je l’avais fait avec 30 jours sans alcool, j’ai voulu documenter l’impact du régime végétarien sur mon bien-être en me prêtant à une expérience de 30 jours sans viande ni poisson, laquelle est devenue un long article pour dissipation de mes illusions, je l’ai au cours de ces 30 jours, j’ai donc éliminé la viande, le poisson et les œufs tandis que je me plongeais dans la littérature scientifique détaillant les bénéfices qu’était censé m’apporter ce ce que j’ai observé LES BÉNÉFICES DU RÉGIME VÉGÉTARIEN Pour commencer, je me suis penché sur ce que subit l’animal avant de finir dans notre comprends d’autant mieux la déclaration de Paul Mc Cartney Si les abattoirs avaient des baies vitrées, nous serions tous végétariens. »En effet, pour tout individu capable d’un minimum d’empathie, le spectacle de ce qui a lieu chaque jour dans les élevages en batterie et les abattoirs est fut la raison première de mon ralliement à la cause ne plus être le bénéficiaire — ni, par voie de conséquence, le complice — du massacre industrialisé de ces êtres nous allons voir que pour être mis en œuvre de façon cohérente, ce raisonnement impose tant de restrictions qu’il en devient impraticable — à moins de s’en aller à tout jamais mâcher des feuilles sur la colline chaussé de sandales en chanvre tressé, bien entendu, car le cuir, c’est non.Dans une seconde mesure, moins altruiste, j’ai souhaité offrir à mon organisme les bienfaits de ce régime souvent présenté comme plus bénéfice perçu une satisfaction de ne plus être associé à la souffrance animaleLa satisfaction de ne plus prendre part au massacre industrialisé de nos amies les bêtes et ainsi rayonner, à mon tour, de la gloire qui nimbe les êtres soyons clairs quelle fierté de ne plus prendre part à la sauvagerie dominante !Quelle paix soudaine dans le for intérieur du végétarien qui désormais n’est plus qu’amour pour toute créature vivante, lavée du sang des innocents et enfin affranchie de l’infamie plusieurs fois quand bien même sa conversion date de la veille au soir, le végétarien ne rate pas une occasion de faire savoir que merci, mais non merci, certainement pas de cadavres d’animaux pour lui dorénavant, il n’a plus besoin de faire souffrir pour se tout végétarien est sur le droit devoir, désormais répandre la bonne aux cruels qui s’ignorent combien leur erreur est à sa mission quasi mystique de préserver la vie, il ne mesure guère à quel point il détériore la bénéfice perçu un regain d’énergieLorsque vous cessez d’absorber des produits d’origine animale, la théorie affirme que votre organisme se débarrasse des toxines accumulées à cause de ces poisons ».Et j’ai en effet ressenti une sensation de légèreté corporelle accompagnée par une clarté d’esprit fort réjouissante, les premiers ? est-il que la question ne s’est pas posée longtemps dans mon cas, le chant des cellules n’a duré que quelques après, j’ai dû composer avec la survenue de coups de barre chroniques et avec une sensation de faim qui n’a pas tardé à devenir chronique, elle mes efforts pour compenser la perte des protéines animales par leur équivalent végétal et malgré la quantité faramineuse de légumes, riz, pâtes, lentilles, salade, quinoa et avocats que je m’astreignais à absorber durant chaque repas, deux heures plus tard, j’avais et alors pris l’habitude de manger autant de bananes que nécessaire pour tenir jusqu’au repas mieux que des Snickers, me m’a fallu un moment pour réaliser que s’empiffrer de glucides provoque des variations brutales du taux de sucre dans le sang, lesquelles se traduisent invariablement par de sérieux coups de barre et autant d’envies obsédantes de pour les cours des quelques mois qu’a duré l’expérience, je n’ai rien observé de significatif hormis cette vue de l’esprit, ce beau jouet intellectuel d’être désormais moins responsable de la souffrance des bêtes — théorie d’autant plus discutable que j’ai continué à consommer des produits laitiers élaborés dans Dieu sait quelles que, donc, cette fugace sensation de légèreté, partie plus vite encore qu’elle n’était d’autre à inconvénients, en revanche, la liste s’avère INCONVÉNIENTS DU RÉGIME VÉGÉTARIEN 1er inconvénient la satisfaction de ne plus être associé à la souffrance animale est facticeMais de nos chaussures, vestes, ceintures, besaces et autres parures de bureau en cuir ?Quid des médicaments testés sur les animaux ?Quid des conditions de production des œufs et produits laitiers consommés par ceux qui adoptent un régime lacto-ovo-végétarien ?Car il existe différentes approches du régime végétarien selon qu’on s’autorise à consommer plus ou moins de produits d’origine animale Le régime lacto-végétarien, qui consiste à consommer des produits laitiers, mais pas d’œufsLe régime lacto-ovo-végétarien qui permet de consommer des produits laitiers et des œufs, mais pas de viande ni de poissonLe régime pesco-végétarien, qui consiste à consommer du poisson, des produits laitiers, et des œufs, mais pas de viandeLe régime flexitarien, qui consiste à réduire sa consommation de viande sans l’exclure totalementLe régime végétalien, qui exclut toutes les denrées d’origine animale y compris les produits laitiers, les œufs et le mielPour aller vite, j’utiliserai pour la suite de cet article le terme végétarien dans son acception la plus extrême, soit le végétalisme, car c’est la seule option envisageable pour ne plus participer à la souffrance vous n’êtes pas strictement végétalien, vous bénéficiez d’une façon ou d’une autre de l’exploitation des pour qui décide de suivre le régime végétalien, la liste des comportements et produits interdits est TITRE D’EXEMPLE, VOICI 15 PRODUITS DU QUOTIDIEN QUI INCLUENT DES MATIÈRES ANIMALES — LISTE NON EXHAUSTIVE 1/ La bièreVous voulez devenir végétarien ?Très vous surveillerez votre alimentation, bien entendu, mais également vos boissons pour dire au revoir à la Guinness qui contient de l’ichtyocolle, communément appelée colle de poisson ».Cette substance gélatineuse est extraite de la vessie de certains poissons tels que les Le parfumCertaines fragrances, notamment celles à la vanille, contiennent du castoréum, sécrétion huileuse produite par certaines glandes spécifiques aux produit se trouve également dans les aliments gélatineux tels que les bonbons ou les puddings, ainsi que dans certains Les sacs plastiquesEntre végétarien et écologiste, la frontière est c’est heureux, car nombre de sacs plastiques contiennent des agents de glissement » ou anti-adhérents », lesquels proviennent de l’acide stéarique récupéré dans la graisse des pneus de vélo en contiennent Les assouplissants pour textileCes produits qui rendent notre linge si doux, si souple et comme parfumé par la brise printanière sont réalisés à partir de graisse de bœuf et de Le sucre blancLe processus de raffinage du sucre blanc requiert de la poudre d’os d’animaux, laquelle donne au sucre sa couleur Le sucre rouxLorsque l’on écrase la cochenille, cet insecte produit une teinture rouge qui est notamment utilisée dans les yaourts aux fruits, le tarama, certaines boissons gazeuses, le chewing-gum et le sucre Les préservatifsD’ordinaire, les préservatifs sont faits à partir de caséine, protéine présente dans le lait de vache, qui étant, certaines marques de préservatifs proposent des modèles vegan pour le plaisir du plus grand Certains produits de maquillageBannissez de votre trousse à maquillage les cosmétiques brillants tels le vernis à ongles ou le rouge à lèvres, car ils contiennent, entre autres, de la guanine, issue d’écailles de poisson les cristaux de guanine rehaussent le sourire et les mains des coquettes de leur teinte Certains shampoingsLa plupart des shampoings comportent de la lanoline, soit de la graisse issue de la laine des moutons ou de l’huile de vison, prélevée à même les animaux encore utilisent de la squalane, huile extraite du foie des se targuant de fortifier le cheveu pendant sa repousse, certains shampoings comprennent une huile issue de la graisse d’émeu — un genre d’ comme ça, tu le vaux bien ?10/ Le savonUn grand nombre de savons sont fabriqués à base de tallowate de sodium, soit de la graisse de bœuf donné que cette transformation chimique est totale et effectuée, en général, avec un large excès de soude, le savon obtenu ne contient pas de graisse n’en faut pas moins prélever la matière première sur un animal a priori non L’encre des tatouagesSi les marques principales du secteur de l’encre pour tatouage sont aujourd’hui disponibles en version vegan, certaines encres industrielles comportent encore de la glycérine, de la gélatine, de la gomme-laque ou du charbon d’os, formulés à partir d’insectes, de porc, de poisson ou d’animaux de Chine, par exemple, peut contenir de la peau de élément utilisé par les tatoueurs le stencil, ou feuille de transfert, renferme parfois de la lanoline, autrement dit de la graisse de laine de Certaines pâtes à gâteauxElles peuvent contenir de la graisse de bœuf, souvent utilisée pour réduire les coûts de Certains jus d’orangePlusieurs marques remplacent le jus d’orange par des acides gras Oméga 3, lesquels auraient un impact positif sur la santé du consommateur — beaucoup moins sur la santé des poissons chez qui ces acides gras sont souvent Certaines farinesÉgalement appelé E920, le L-cystéine est un additif utilisé comme agent de traitement de la farine. Si le fabricant ne précise pas son origine, impossible de savoir s’il vient des végétaux ou des Les CigarettesParmi les 185 utilisations industrielles potentielles des cadavres de porc, leur hémoglobine a été identifiée dans certains filtres de cigarette malgré la confidentialité qui entoure leur de toute façon, le tabac et ses effets ont été testés de façon intensive sur des chiens, des primates, des cochons d’Inde, des hamsters, des lapins, des moutons et des étant, si vous êtes végétarien, il est probable que vous ayez éliminé le tabac de votre plus participer à la souffrance animale revient ainsi à consacrer un temps fou à enquêter sur la provenance de chacun des produits utilisés au quotidien et à s’imposer une quantité de restrictions incompatible, à mon sens, avec un style de vie compter les dégâts que ce régime provoque sur l’organisme, que nous allons détailler sans inconvénient une perte de poids significativeAu moment où j’ai entamé le régime végétarien, je pesais 75 kg pour 1,84 m j’étais donc loin d’être en malgré mes efforts pour remplacer les protéines animales par leur équivalent végétal, je perdais du poids chaque certains, ça peut être une bonne pour moi qui cherchais à gagner de la masse musculaire, cette contrainte s’est avérée contrer cet effet, j’ai enrichi mon régime de riz et de haricots rouges la combinaison de ces deux produits permet de bénéficier d’un apport significatif en protéines malgré le fait que je me sois mis à manger comme si c’était mon job, j’ai continué à perdre du poids chaque en permanence, avoir faim et/ou ?Car les régimes végétaliens s’avèrent faibles en protéines de haute protéines végétales présentent généralement une teneur limitée en certains acides aminés indispensables tels que la lysine et les acides aminés source de protéines végétales recensée ne couvre l’intégralité des besoins, contrairement aux protéines animales qui se trouvent dans la viande, les œufs, les produits laitiers, le poisson et les m’objectera que le soja, par exemple, contient davantage de protéines que la il a été établi qu’une consommation élevée de soja entraîne un dérèglement hormonal chez les hommes comme chez les pourquoi l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé recommande aux femmes enceintes d’éviter la consommation de produits dérivés du c’est pourquoi j’invite les hommes à ne plus jamais consommer de inconvénient se nourrir à l’extérieur devient une épreuveImaginez que vous soyez végétarien et qu’il vous faille effectuer un trajet de 500 kilomètres sur l’autoroute avec pause déjeuner dans une courage pour vous nourrir à votre faim avec les articles disponibles en de facilité se rabattre sur les lorsque vous devez effectuer ce trajet de 500 kilomètres chaque semaine, assez vite vous n’en voulez plus, des vous voilà contraint de préparer votre repas chez vous et de l’emporter avec un supplément de logistique dont, personnellement, je me passe topo lorsque vous êtes convié à dîner Vous devenez l’invité qui a ses exigences, celui pour qui il faut prévoir un plat spécifique, car cet être pur ne saurait se contenter des pommes de terre qui accompagnent le rôti puisqu’il y a eu contact avec l’animal qui dit contact, dit inconvénient se nourrir chez soi devient une épreuveMaintenir un minimum de variété au menu vous impose de déployer des trésors de bien de vous résigner aux variations sur le thème de la salade en piochant alternativement dans le bac à légumes et la corbeille de taaable !Pour ceux qui ont la fibre culinaire, le défi peut s’avérer les non-pratiquants de mon espèce, l’histoire tourne vite à la inconvénient le plaisir déserte les repasSoustrayez du menu la raclette, les sushis, le Double Whopper, le bacon, les bâtonnets de crabe, la pata negra, les filets de sole, la belle entrecôte, les œufs à la coque avec leurs mouillettes au beurre constellé de cristaux de sel, les lardons, le kébab, les sashimis et le poulet rôti puis venez m’expliquer que la vie est vôtre, mienne ?Ne me secouez pas, je suis plein de d’ailleurs à force de frustration que j’ai fini par renoncer au premiers temps, après avoir visionné une série de vidéos épouvantables sur le sort des animaux dans les abattoirs, j’ai éprouvé une forme de dégoût pour le rayon après six mois de privations quotidiennes, j’ai fini par répondre à l’appel d’un kébab en terrasse, un soir d’ m’a conduit dès le lendemain chez Burger King, d’où je suis sorti réconcilié avec ma condition de au bout du compte, ma tentative végétarienne a décuplé mon appétit pour les produits carnés en général, pour la viande rouge en appétit qui, à ce jour, soit trois ans plus tard, n’a pas rayon friandise, désormais, c’est l’étal du allez me dire expérience du végétarisme n’a pas été en quoi cela te donne-t-il le droit de condamner ce régime suivi par des millions d’individus à travers le monde ?Merci pour cette question eu la chance de ne suivre ce régime que durant quelques mois — avant que les dégâts ne deviennent résilience du corps peut masquer l’impact délétère de ce régime pendant de nombreuses les dégâts provoqués par le végétarisme finissent quoiqu’il arrive par devenir lorsqu’ils le deviennent, les victimes de ce régime ont deux options Option 1 réintégrer matières grasses et protéines d’origine animale dans leur alimentation pour enfin recouvrer un bien meilleur état de 2 demeurer dans le déni et attribuer la dégradation de leur organisme à mille causes, mais en aucun cas à leur régime déficient tandis que les dégâts s’aggravent, parfois jusqu’à nécessiter une majorité choisit l’option bien souvent, on entre en végétarisme comme dans un reprend le dogme à son compte et l’on s’en va sur les chemins clamer que le végétarisme est la voie, qu’être végétarien c’est la à particulier après des années de sacrifice au nom d’un les faits sont RÉALITÉ DU VÉGÉTARISME À LONG TERMEMise en garde les images qui suivent peuvent heurter les plus sensiblesSi vous décidez de regarder les vidéos ci-dessous, vous verrez la réalité des effets à long terme du régime vegan sur des individus qui l’ont suivi pendant plusieurs années voir, pour certains, plusieurs The Epitome of MalnourishmentPeu importe l’ordre dans lequel vous visionnez cette série de vidéos, le principe est à chaque fois le même avant/après le végétarisme et ce, sur un large panel d’ vous avez décidé de ne pas regarder ces vidéos, voici les effets que ces images révèlent Perte de menstruations pour les femmesSymptômes prononcés de malnutritionVieillissement prématuréPerte de vitalitéDétérioration de la dentitionAffections cutanées chroniquesTroubles mentauxPerte de poids drastiqueChute de cheveuxDifficultés d’élocutionPertes de mémoireAffections oculairesAnémieTroubles digestifs chroniquesAffections ORLInsomnie chroniqueApparition de maladies auto-immunesDépressionLE RÉGIME VÉGÉTARIEN N’EST PAS TENABLEPourquoi dans l’histoire des civilisations, aucune n’a pu survivre à une alimentation dépourvue de protéines animales de haute qualité, par opposition aux Inuit ou aux Masai qui ont prospéré dans un environnement hostile avec une alimentation essentiellement carnivore ?Pourquoi les végétariens de longue date ont-ils l’air en si mauvaise santé ?Pourquoi ont-ils recours à tant de compléments alimentaires ?Pourquoi poursuivent-ils ce régime malgré la multitude d’alertes qu’émet leur organisme ?Car en dépit de leurs bonnes intentions, ils sont dans le adulte soit dans l’erreur, imposer ses errances à ses enfants au risque de provoquer chez eux des carences irréversibles et en voici un second exemple, parmi tant d’autres, voire la mort, est une autre paire de question de la vitamine B12 est fondamentale lorsqu’on choisit d’exclure les aliments d’origine animale de son elle ne figure pas en quantité et qualité suffisantes dans les végétarienne de FranceToujours selon Cette vitamine très particulière est exclusivement produite par des micro‐organismes présents dans le sol ou vivant en symbiose dans le tube digestif de certains animaux les mammifères herbivores en particulier.Ainsi, contrairement aux minéraux fer, magnésium… ou à la vitamine C, présente en quantité dans les végétaux, la B12 ne peut pas être puisée dans une alimentation excluant les produits QUOI SERT‐ELLE ?Indispensable au fonctionnement de notre corps, la B12 est un co‐facteur qui participe à de très nombreuses réactions de synthèse dans le corps humain. Elle intervient notamment Dans l’entretien du sang fabrication des globules rouges hématies, des globules blancs nos défenses immunitaires et des plaquettes permettant la cicatrisation.Dans l’entretien du cerveau et du système nerveux fabrication de la gaine de myéline qui protège les nerfs et permet la transmission des sensations ; fabrication des neuromédiateurs messagers chimiques produits par le système nerveux qui jouent un rôle de régulateur dans des processus tels que la vigilance, le stress ou la fatigue.La carence en vitamine B12 provoque une anémie baisse du nombre de globules rouges, avec des globules rouges mal formés, plus gros que la normale.Elle provoque également des symptômes neurologiques liés à l’atteinte du système nerveux sensations de fourmillement, d’engourdissement sans raison, diminution de la sensibilité à la douleur ou à la pression…Les conséquences d’une telle carence peuvent être réversibles si elle est comblée rapidement, mais beaucoup plus sérieuse à moyen et long terme. »En bref, pour un végétarien, il est indispensable d’avoir recours à un supplément en vitamine le problème ne s’arrête pas être végétalien, il faut faire très attention à ce que l’on mange, ce qui nécessite de disposer de connaissances robustes en nutrition il ne suffit pas d’éliminer les produits d’origine animale et de continuer à manger comme on le faisait faut complètement repenser son Irène Margaritis, chef de l’unité d’évaluation des risques liés à la nutrition à l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’AlimentationAujourd’hui, la croissance du véganisme est susceptible de devenir un facteur majeur de la faim dans le monde effet, les régimes végétaliens mal planifiés qui ne remplacent pas les nutriments essentiels de la viande peuvent entraîner de graves carences en santé des os est une préoccupation à long terme pour les végétaliens qui consomment moins de calcium et de vitamine D, donnant lieu à une densité minérale osseuse plus taux de fracture sont également près d’un tiers plus élevé chez les végétaliens que dans la population niveaux d’oméga 3 et d’iode sont également inférieurs à ceux des consommateurs de sur le kébab un régime à base de plantes peut interférer avec l’absorption de nutriments essentiels en diminuant la sécrétion de sucs digestifs, rendant le processus de digestion plus troubles digestifs chroniques sont souvent la raison pour laquelle les ex-véganes ont abandonné leurs obsessions CONCLUREEn ce qui me concerne, le bilan est sans appel le régime végane est une illusion une fois, je déplore la souffrance que nous imposons aux je déplore, davantage encore, le fait de mettre sa propre santé en péril au prétexte d’un régime prétendument bénéfique alors que, dans les faits, il impose une quantité faramineuse de restrictions pour un résultat qui menace le bon fonctionnement de l’ malgré cela vous choisissez d’être végétarien, grand bien vous de grâce, n’imposez pas cette lubie à vos à votre à moi, je vous laisse ma pièce du boucher est à et LumièreEmmanuel Levégétarisme, c’est bon pour l’environnement. Donc, on bannit les protéines animales de son assiette. Puis on achète des aliments importés de Chine ou de Nouvelle-Zélande, avant de rouler 100 km pour participer à une randonnée dans les Hautes Fagnes N’est-ce pas plus ridicule que de manger la viande et de boire le lait de la vache que le petit fermier d’à côté aura Pour - l'avis d'un végétarianLa végétarisme est un moyen de la vie très bon. Il aide contre l'abattage des animaux pour nos besoins égoïstes. Si tout le monde ne mange pas d'animaux, le monde serait un meilleur endroit avec des animaux marchent librement comme ils se seraitsans nous, mais ils sont dans un cage dans une grange ou dans un petit champ sur une ferme. Les légumes et plus bon pour toi de la viande qui est plein de graisse et je préfère le goût des légumes à la viande. S'il vous plait devenir végétarien, ensemble, nous pouvons arrêter la - mon avisPas manger de la viande n'est pas intelligent. Il est naturel pour nous de manger d'autres animaux, c'est la chain ailmentaire et de tout autre espèce qui mangent d'autres animaux sont capables de le faire sans beaucoup d'entre eux de devenir végétariens. Les légumes ne répondent pas à notre besoin, notre besoin pour une régime equilibrée. Comment peut-on résister à McDonalds? On ne vit qu'une fois et un BigMac est plus bon de manquer. Sauvez les animaux? La seule chose que vous économiserez est un peu d'argent parce que les animaux parce que les animaux seront abattus dans les mêmes numéros que avant si on devient végétarien, il ne fait aucune différence si on doit manger de la viande et on aimerais la goût.
Publié/ Mis à jour le lundi 17 janvier 2022, par LA RÉDACTION. Dans son roman en vers La Chute d’un ange et dans l’un de ses textes en prose intitulé Les Confidences, Lamartine, qui avait été élevé en végétarien par sa mère, fait l’éloge du régime végétal et traite d’égarement l’habitude de tuer les animaux pour les
Le débat sur les OGM fait rage. Tout le monde a son avis à dire, plus ou moins bien renseigné. Bien que les Organismes Génétiquement Modifiés soient autorisés au sein de l’Union Européenne pour l’alimentation animale maïs, soja, colza…, le gouvernement français en a interdit la culture et la commercialisation pour l’alimentation humaine. Pourquoi ? Arguments environnementaux, sanitaires… Mais surtout politiques. Les Français sont majoritairement contre les OGM. À tort ? Prenons un peu de recul, regardons l’avis des scientifiques. Quels sont les avantages et inconvénients des OGM ? Les conséquences sur l’environnement et la santé sont-elles négatives ? Entrons en détail dans les arguments des deux parties pour répondre à la question les OGM, pour ou contre ?Vous trouvez l’article trop long ? J’ai fait un résumé concis à la fin ! Un Organisme Génétiquement Modifié, c’est quoi ?Définition d’un OGMUn OGM – ou Organisme Génétiquement Modifié – est créé en laboratoire en introduisant manuellement un ou plusieurs gènes dans l’ADN d’un organisme est très utilisé en agriculture pour rendre une plante intrinsèquement résistante aux agressions extérieures variations de température ou d’humidité, maladies, attaques de la faune, etc. Plutôt utile dit comme ça, non ?On l’utilise également pour mener des études en laboratoire, créer des médicaments ou des hormones comme l’ modification génétique artificielleAu fond, ça n’est que » une modification génétique contrôlée par l’ mutation génétique est un phénomène naturel et aléatoire modifiant l’ADN. Cela entraine la modification des caractéristiques d’un être vivant. Cette transformation arrive spontanément elle est à la base de la théorie de l’évolution de a simplement détourné ce processus à son avantage, créant les au long de l’article j’utilise l’acronyme OGM pour ne parler que des plantes OGM utilisées en agriculture, car c’est l’utilisation que l’on questionne le plus dans les milieux non scientifiques, les médias ou les débats écologiques. Mais, évidemment, les OGM ne s’arrêtent en réalité pas à ces et éthique jouer l’apprenti sorcier pour contrôler la natureOn sent au fond qu’il y a quelque chose qui cloche. Le principe même des OGM, c’est que l’Homme contrôle la nature pour en faire son outil, la faire correspondre à ses besoins. L’Homme se permet donc cupidement d’utiliser la nature, en se déclarant supérieur à elle, alors qu’il en fait lui-même partie. On peut donc voir les OGM comme contrôler le monde sauvage, n’est-ce pas ce qu’on fait depuis des millénaires ?Depuis les premières traces de l’agriculture en 14 000 av. J-C, on impose à certaines plantes de pousser à certains endroits pour nourrir l’Homme, puis on sélectionne les plus grosses ou les plus résistantes pour les 10 000 av. J-C avec l’élevage, on force certains animaux à vivre, éventuellement travailler et mourir pour 1850 c’est l’emballement on détruit, on construit, on remodèle… Bref, la nature n’est qu’un outil, parfois un souci, qu’on contourne toujours pour assurer notre survie et plus récemment notre OGM ne sont qu’un outil de plus pour modifier notre environnement, qui est pourtant bien plus mal perçu que l’élevage ou les carrières de on y pense, la modification génétique des organismes, c’est la version poussée de la sélection des graines. Quelle différence entre les impacts des OGM et ceux des plantes sélectionnées pour leurs caractéristiques avantageuses pour l’Homme ? Car aujourd’hui, tout ce que nous mangeons – même les légumes du marché – est issu de 10 000 ans de sélection et refusent les OGM en comparant l’Homme à un apprenti sorcier, qui essaye de contrôler toujours plus les mécanismes de la vie sans vraiment connaitre le résultat final. Tout comme on a choisi d’exploiter les énergies fossiles sans savoir que cela causerait le réchauffement planétaire, on a pratiqué la modification génétique sans savoir ce que cela causerait. Peut-être des problèmes de santé, la destruction des sols, des écosystèmes…1Cependant, si on a joué les apprentis sorciers au début, on a maintenant un peu de recul pour étudier les conséquences des OGM. Les premiers organismes génétiquement modifiés ont fait leur apparition dans les champs il y a une trentaine d’ vraiment dire qu’on ne sait pas ce qu’on fait ? La réalité est que les recherches scientifiques sur les OGM se comptent par milliers. Depuis 30 ans, ils sont surveillés de les gros méchants qui fabriquent des OGM !OGM et conséquences sur la santéLa majorité des études de surveillance des OGM portent sur leurs potentiels impacts sur la santé. C’est en effet la première inquiétude de beaucoup de citoyens. Selon certains, les OGM pourraient causer des tumeurs23, des maladies, des allergies et autres vrai ?Il est vrai que ceux qui mènent les études scientifiques, autant que ceux créant les OGM, ont peut-être des conflits d’intérêt, ne sont pas objectifs, voire orientent leurs recherches selon leurs financements. On manque de confiance, tant dans l’État que dans les scientifiques, donc on remet tout en doute. Et c’est une bonne chose ! Mais il faut également savoir accepter ce qui semble être la vérité lorsqu’un consensus général sur les conséquences des OGM, il semble y avoir un consensus très clair aucun impact sur la santé humaine causé par la consommation d’OGM n’a été trouvé. Des scientifiques ont étudié et compilé les résultats de nombreuses études pour arriver à cette conclusion aucun effet sur la santé n’est détecté, ni lors d’études portant sur les humains45, ni même lors de celles menées chez les animaux à long terme et sur plusieurs générations6 .La plus grosse preuve de l’absence d’inconvénients des OGM pour la santé reste l’observation des animaux d’élevage. Des milliards d’animaux sont nourris aux OGM depuis une vingtaine d’années, entre autres les cochons qui ont un ADN à 98% identique au nôtre. Or, aucune différence sur leur santé n’a été constatée depuis l’introduction des OGM dans leur alimentation – alors qu’une épidémie n’aurait pas pu passer plus de 30 ans, des associations françaises et ONG comme Les Amis de la Terre ou Greenpeace dénoncent le danger des OGM, clament des risques pour la santé. Mais depuis plus de 30 ans que les scientifiques cherchent ces effets nocifs, à travers des centaines d’études, d’instituts différents et parfois indépendant, à court et long terme, ils ne trouvent peut malgré tout critiquer ces pas trouver de lien ne peut techniquement pas prouver qu’il n’y en a pas. Mais ne pas trouver de lien malgré tant d’études semble au moins dire que les risques sont très peu probables ou, peut-être, qu’on ne sait pas quoi chercher….Le risque vient surtout du fait qu’on ne sait pas jusqu’où l’Homme pourrait aller dans ses mutations génétiques, et le fait qu’il n’y a pas d’impacts avec les OGM actuellement commercialisés ne prouve pas qu’il n’y en aura d’études portent sur les animaux les résultats pourraient être différents sur l’Homme et ne prennent pas en compte l’ effet cocktail » subit par notre organisme, c’est-à-dire la diversité de substances chimiques en contact avec le corps chaque finir concernant la santé, nous – habitant de pays aisés – avons la chance de pouvoir nous inquiéter des impacts potentiels des OGM car nous n’en dépendons pas. Cependant, certains pays reposent sur ces innovations génétiques nous seulement pour assurer la récolte mais parfois également pour diminuer le nombre de carences grâce à une céréale enrichie en nutriments comme le Golden Rice par exemple, que j’aborde dans la suite de l’article.OGM et impacts sur environnementLa deuxième inquiétude majeure est l’impact des cultures OGM sur l’ gènes incompatibles avec la natureN’oublions pas que toutes les mutations qu’on introduit artificiellement peuvent théoriquement arriver naturellement et sans intervention extérieure avec une probabilité très faible. Cependant, certains gènes choisis en laboratoire n’auraient sûrement jamais été sélectionnés par l’évolution. Pourquoi ? Parce qu’ils sont incompatibles avec les écosystèmes. Par exemple, certaines souches OGM ont des gènes de stérilité – incompatibles avec le principe même d’avantage évolutif d’une espèce. Pour l’Homme, en revanche, cela présente des avantages l’OGM ne se reproduira pas avec des plantes sauvages, mais surtout cela assure au vendeur de graines que le paysan devra lui racheter des semences l’année d’après problème social dont je reparle plus bas. Ces mutations contre-nature » sont dénoncées. Quels sont les impacts sur les organismes naturels ? Pour le moment, aucune n’a été déséquilibre des écosystèmesLes OGM pourraient perturber ou déséquilibrer les écosystèmes, diminuer la biodiversité en tuant les insectes et mauvaises herbes ou encore causer le développement de résistances aux ces conséquences ne sont pas propres aux OGM. Ce sont les impacts de l’agriculture conventionnelle et même bio, souvent basée sur des monocultures et sur l’application d’intrants destinés à détruire la biodiversité nuisant au développement de la culture plantes OGM, plus résistantes, pourraient déséquilibrer l’écosystème en étant sélectionnées par la nature face aux autres plantes non OGM et moins résistantes… Tout comme les plantes sélectionnées par l’Homme depuis l’apparition de l’agriculture pour leurs caractéristiques avantageuses ! Les OGM ne seraient donc pas plus dangereux que l’agriculture pousse de soja …Des gènes insecticides impactent la biodiversitéQu’en est-il de certaines plantes créées pour produire une protéine insecticide, qui tue les insectes nuisibles et donc appauvri la biodiversité et la chaîne alimentaire ? Cette baisse de biodiversité serait compensée par un autre phénomène la moindre utilisation de produits chimiques, ces derniers étant clairement néfastes pour l’environnement et la biodiversité. Or, en moyenne, on utilise 37% de moins de pesticides sur les cultures OGM7.Quant au transfert de gène entre espèces, par exemple dans le cas où un gène de résistance aux herbicides migrerait vers les mauvaises herbes, pour l’instant les suivis n’ont pas reportés de conséquences des OGM sur l’environnement sont-elles vraiment négatives ?La conclusion d’un rapport de l’Académie Nationale des Sciences aux État-Unis, étudiant l’ensemble des études et connaissances sur les OGM, est ferme. Il n’a pas été trouvé d’effets néfastes pour l’environnement dus à l’utilisation de cultures OGM. Quant à la biodiversité, loin de la diminuer, elle l’a parfois légèrement bénéfices sont mitigés et dépendent évidemment de la souche OGM et du contexte. Mais, globalement, de nombreux OGM tendent à réduire la quantité de pesticides appliquée. De nombreux scientifiques avancent qu’il n’y a pas plus d’impacts environnementaux néfastes entre l’agriculture conventionnelle voire bio et les cultures OGM4.OGM et liens politiques et financiersDes graines plus chèresD’un point de vue social, les semences OGM sont plus chères que leurs équivalents non OGM. Ces plantes artificielles pourraient donc accélérer l’appauvrissement des une métanalyse conclu qu’en moyenne l’adoption des OGM a augmenté le profit des agriculteurs de 68%7. Cela est dû à l’augmentation de la production et la diminution de l’achat d’intrants engrais, pesticides et autres produits chimiques.Les paysans dépendantsCette partie-là est pour moi LE gros inconvénient des d’abord, les graines modifiées sont vendues par de grosses entreprises dont le seul but est l’augmentation des profits. Les souches, parfois rendues stériles, doivent être rachetées chaque année ou entretenues avec des produits rend les agriculteurs dépendant des intrants chimiques et des fournisseurs de semences génétiquement modifiées. Or, ces fonctions sont assurées par quelques groupes qui gardent le monopole sur les productions agricoles – comme le fameux Monsanto. Ces industriels recherchent le profit et ne résonnent qu’à court terme. Or, les OGM sont comme toute autre invention humaine ce n’est pas l’invention elle-même qui peut être problématique, mais son utilisation. Le monde d’aujourd’hui étant gouverné par l’argent, qui sait ce que les industriels trouveront ensuite pour générer des vraiment demander l’arrêt des OGM ?Les avantages des OGMVous l’avez vu les arguments contre les OGM ne sont pas toujours fondés. Malgré tout, la population crie au scandale et pourquoi les chercheurs ont continués à créer des organismes génétiquement modifiés, malgré les polémiques constantes ?Les impacts positifs sur l’environnement des cultures OGM, grâce à une meilleure productivitéEn premier lieu, les OGM ont été inventés pour augmenter la production agricole sur une surface, avec un moindre travail. En moyenne, l’adoption des OGM augmenterait la productivité d’une culture de 22%7. Et c’est essentiel sur certaines cultures comme le soja, où chaque hectare supplémentaire serait grignoté sur la forêt Amazonienne !Pour une même production alimentaire, les champs OGM demandent moins de surface et moins de produits chimiques. Ces bénéfices environnementaux justifient l’utilisation de plantes plus, on l’a vu dans les prétendus inconvénients des OGM, la diminution de l’utilisation de pesticides a un impact positif sur la source d’alimentation indispensable pour certains paysAujourd’hui, les OGM apparaissent comme une opportunité pour les pays du tiers monde souffrant de sous-nutrition. Un exemple très connu est le Golden Rice10. C’est un riz qui a été modifié pour produire des vitamines A dans les grains, plutôt que dans les feuilles, en utilisant une enzyme du maïs. D’après une étude, il remplace effectivement une source de vitamine A8, ce qui est salvateurs dans des pays où le régime peu varié manque en l’OMS, 250 millions de personnes dans le monde souffrent d’une carence en vitamine A, pouvant causer la cécité et la exemples montrent que les OGM pourraient améliorer notre santé et surtout celle des populations pauvres du soja pauvre en graisses saturées, des carottes riches en calcium, etc. L’avancée de la science grâce aux OGMEn dehors des applications agricoles, les OGM sont utilisés dans certaines études scientifiques avec des rats OGM par exemple ou des poissons fluorescents, malgré les controverses spécistes, pour produire des médicaments ou substances médicinales insuline par levure modifiée, de l’anticoagulant, etc. Ces organismes aident indéniablement la science et la médecine à les OGM, pour ou contre ?Alors, les OGM, poison pour la santé ? Destructeur de l’environnement ? Ou solution à la faim dans le monde ? Une chose est sûre de nombreux scientifiques sont du même avis…Le débat sur les OGM et l’avis des scientifiquesQuand on parle d’OGM, les avantages et inconvénients sont souvent méconnus. On fait face à beaucoup de désinformation. Malgré tous les bénéfices vus dans cet article, certaines associations restent fermement contre les pour leur répondre que plus de 100 prix Nobels, de physique, chimie et médecine principalement, ont signé un appel à Greenpeace et au gouvernement pour cesser les actions anti OGM 10.Ils veulent défendre les OGM et biotechnologies, qui sont sans danger, saines et devraient être le bien du Tiers Monde. Ces régions pauvres ont désespérément besoin de cultures avec une productivité accrue et une meilleure valeur aussi, à plus court terme, pour réduire les impacts de l’agriculture conventionnelle. Les OGM pourraient contrebalancer l’utilisation abusive de pesticides et la déforestation pour gagner des terres cultivables. Des informations complémentaires sont disponibles là. » We urge Greenpeace and its supporters to re-examine the experience of farmers and consumers worldwide with crops and foods improved through biotechnology, recognize the findings of authoritative scientific bodies and regulatory agencies, and abandon their campaign against GMOs » in general and Golden Rice in particular. Nous demandons à Greenpeace et ses partisans de reconsidérer l’impact positif des biotechnologies pour les agriculteurs et des consommateurs du monde entier, d’accepter les conclusions des scientifiques et des autorités de régulations, et d’abandonner leur campagne contre les OGM, le Riz Doré en le débat sur les OGM est-il si houleux et complexe ?En fait, le débat sur les OGM est difficile car cette technologie implique une énorme quantité d’organismes, de fonctions et d’utilisations – alimentaires et non alimentaires. De plus, les intérêts économiques peuvent influencer les publications scientifiques et les décisions politiques. Finalement, les avantages et inconvénients des OGM restent les applications alimentaires sur lesquelles je me suis étendue dans cet article, le débat des OGM vient de notre méfiance toujours grandissante pour les industries agroalimentaires. L’hyper-transformation de ce qui nous est proposé aujourd’hui nous pousse à tout remettre en cause. Et grand bien nous fasse !Mais il faut parfois être vigilant les OGM ne sont-ils pas un bouc émissaire, un moyen de détourner notre attention d’autres problèmes bien plus urgents ? Le débat sur les plantes génétiquement modifiées gronde, pendant que d’autres désastres passent conséquences de l’agriculture conventionnelle de manière banques de graines qui diminuent la variété de notre alimentation et la biodiversité problématiques sociales, comme la rémunération convenable des environnemental de la avantages et inconvénients, en résuméPour être honnête, j’étais plutôt contre avant de rédiger cet article. Sans y avoir vraiment réfléchi, j’avais cru les arguments clamés un peu au hasard. Mais, après tout ce que j’ai lu, après avoir listé les avantages et inconvénients des OGM, j’ai dû me rendre à l’évidence les biotechnologies sont probablement une opportunité. Restons simplement raisonnables dans leur les arguments pour et contre les faux arguments contre les OGMBeaucoup de croyances sur les OGM circulent. Les OGM sont dangereux pour la santé. Ils sont à l’origine de cancers et tumeurs ! » => Les études scientifiques sérieuses n’ont trouvé aucune conséquence sur la santé. Depuis 20 ans, le bétail est nourri aux plantes OGM sans aucun impact sanitaire. Les OGM sont contre-nature ! » => Les mutations génétiques arrivent spontanément chez tous les êtres-vivants. On les guide pour utiliser la nature à notre avantage, c’est vrai. Mais autant que quand on bétonise une ville ou qu’on élève des animaux pour les manger… On joue aux apprentis-sorciers on ne connait pas les impacts des OGM ! » => Les conséquences des OGM sont surveillées de près depuis plus de 30 ans. On commence à avoir du recul sur leur utilisation. Les OGM perturbent les écosystèmes, en tuant les insectes et mauvaises herbes par exemple. » => Oui, comme l’agriculture avec ses pesticides et autres produits chimiques. Sauf que les OGM ciblent leur action. Finalement, on n’observe pas d’impacts environnementaux négatifs. Les semences OGM sont plus chères et entrainent la faillite des agriculteurs. » => En moyenne, on observe une augmentation des profits après l’adoption des OGM. Pourquoi ? Une meilleure productivité et moins d’intrants à inconvénients des OGML’inconvénient majeur des OGM est qu’ils permettent un monopole des entreprises qui créent et vendent les semences. Ces groupes raisonnent à court terme. Ils sont prêts à tout pour faire du profit, en dépit de l’environnement et des personnes. Jusqu’où iront-ils ?Le problème n’est pas les OGM, mais l’utilisation qui en est avantages des OGMDes bénéfices environnementaux des cultures OGM meilleure productivité donc moins de surface nécessaire, moins d’intrants pesticides, engrais, etc.. Les OGM peuvent donc éviter la déforestation et la destruction de la biodiversité par les produits les populations pauvres, les OGM sont une opportunité d’aliments plus nutritifs avec moins de moyens. C’est le cas du golden rice, qui contient de la vitamine organismes génétiquement modifiés pas dans les champs, cette fois participent à l’avancée de la science et la création de médicaments. Pour on contre les OGM la réponse des scientifiques est… PourPour résumer, de nombreuses études confirment que les OGM sont une grande avancée technologique, dont il serait dommage de se priver. Ils pourraient diminuer la pollution due aux intrants agricoles chimiques ;diminuer le labour et donc augmenter la qualité des sols et la quantité de CO2 qui y est capté ;augmenter la production sur des surfaces plus réduites donc sauver la forêt ou d’autres terres sauvages ;nourrir des populations à l’alimentation peu variée, sur des terres peu fertiles, et augmenter la qualité nutritionnelle des produits9.Pour beaucoup de scientifiques, cultures OGM riment avec produire plus, sur un espace réduit, avec moins de pesticides et de travail humain, pour obtenir des aliments parfois plus nutritifs. Bien sûr, les méthodes peuvent être critiquées mais seulement au même titre que l’ensemble de l’agriculture les travaux scientifiques arrivent rarement jusqu’à nous et l’avis public garde un avis négatif sur les OGM…Maintenant que vous connaissez les vrais avantages et inconvénients des OGM, je compte sur vous pour enrichir le débat ! Si vous souhaitez protéger la planète à travers votre alimentation, plutôt que refuser les OGM je vous donne 4 critères pour adopter une alimentation écologique et des aliments bien connus dont il faut se méfier. Alors, les OGM, pour ou contre ?Tu trouves ce contenu utile ? Pense à l’enregistrer sur Pinterest pour le retrouver facilement !Et surtout n’oublie pas…Dès aujourd’hui, crée le monde de bisouset à très vite, OGM avantages et inconvénients term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize, Séralini & al., Seralini publiée dans le Nouvel Obs et rapidement critiquée de tous côtés F., Resources, N., & Studies, L. 2016. Genetically Engineered Crops. A., Manzo, A., Veronesi, F., & Rosellini, D. 2012. An overview of the last 10 years of genetically engineered crop safety C., Bernheim, A., Bergé, Kuntz, M., Pascal, G., Paris, A., & Ricroch, A. E. 2012. Assessment of the health impact of GM plant diets in long-term and multigenerational animal feeding trials A literature review. Food and Chemical W., & Qaim, M. 2014. A meta-analysis of the impacts of genetically modified crops. PLoS ONE, 911. G., Qin, J., Dolnikowski, G. G., Russell, R. M., & Grusak, M. A. 2009. Golden Rice is an effective source of vitamin A. The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 89, Pages 1776–1783,.The Nobel Laureates’ Campaign Supporting GMOs, Richard 2018Laureates Letter Supporting Precision Agriculture GMOs, June 29th 2016Image de couverture par Couleur sur Pixabay
Lesvégétariens trouvent toujours des arguments contre les omnivores, qui se Le végétarisme c’est pas mal mais malheureusement beaucoup de végétariens sont sectaires car c’est plus qu’un mode alimentaire c’est une philosophie de vie. Ils cherchent donc des arguments pour démontrer que la consommation de produits animaux n’est pas utile, voir pas bonne pour
1L’industrie de la viande et du lait fait terriblement souffrir les animaux. Les personnes qui mangent de la viande, du fromage, du beurre et des yaourts le savent plus ou moins bien. Cela ne les empêche pas de continuer à manger ces produits. Pour ne pas être perturbés par les souffrances dont ils sont responsables par leur habitude alimentaire, ils ont trouvé une stratégie bien commode le déni. 2Expériences à l’appui, on a en effet pu montrer que, au moment de passer à table, les mangeurs réguliers de ces produits – désignés ici par carnistes [1] » – oublient ou minimisent la capacité des bêtes à souffrir. Il y a bien déni puisque, quand ils ne sont pas en train de s’apprêter à manger ces produits, ils reconnaissent, pour la plupart, que les animaux qu’ils mangent ont un système nerveux ainsi que des capacités cognitives et émotionnelles qui les rendent capables de souffrir, plus ou moins comme nous autres, êtres humains [2]. Cet auto-aveuglement permet de ne pas gâcher le goût de ces produits par un sentiment de culpabilité. 3Cela dit, les carnistes avancent quand même un certain nombre d’arguments qui justifient, à leurs yeux, leur pratique alimentaire. Dans cet article, nous allons passer en revue quelques arguments qui circulent ainsi en faveur d’une alimentation à base de viande et de produits laitiers. À chaque fois, nous leur opposerons des arguments tirés de la littérature » provenant des végétaliens éthiques, c’est-à-dire des personnes qui refusent de manger des produits d’origine animale pour des raisons éthiques [3].Les éleveurs prennent soin de leurs bêtes4Comme on l’a évoqué ci-dessus, le déni de la souffrance animale est une des premières défenses des carnistes. Juste au moment de passer à table, il sert à éliminer tout sentiment de culpabilité. Mais il peut aussi être beaucoup plus stratégique. Comme il est difficile de nier de façon sensée que les animaux ont la capacité de souffrir, certains carnistes vont nier que la filière viande les fait particulièrement souffrir. Par exemple, l’éleveur traditionnel va dire qu’il aime ses bêtes. Comment pourrait-il donc leur faire du mal ? Quant à l’industriel de la filière viande, il va souligner qu’il fait tout pour que les bêtes dont il s’occupe ne stressent pas et ne souffrent pas aux différents stades de leur prise en charge. Sinon, la viande ne serait pas bonne, avance-t-il [4]. 5Pour le végétalien, cette défense ne tient pas la route. Il suffit, fait-il remarquer, de lire les enquêtes ou de regarder les reportages, plus ou moins clandestins, sur la filière viande, pour découvrir les conditions abominables dans lesquelles la plupart des bêtes de rente sont élevées, transportées et abattues [5]. Il n’y a donc pas photo les animaux de rente souffrent terriblement. Comment les acteurs de la filière viande osent-ils donc affirmer le contraire ? Ce n’est pas forcément un mensonge délibéré. Il est évident qu’ils aimeraient bien que les bêtes qu’ils élèvent, transportent et abattent ne souffrent pas, voire qu’elles soient contentes de leur sort. Que pourraient en effet rêver de mieux les carnistes que de cochons, vaches et poules qui voudraient se faire manger et qui tous les jours vivraient dans la joie à l’idée de cette future félicité ? Mais ce n’est pas la réalité, répète le végétalien. Au quotidien, les bêtes de rente souffrent terriblement. Le nier, c’est là encore s’auto-aveugler, en prenant ses rêves pour la viande et le lait sont nécessaires pour la santé6La consommation de produits d’origine animale est nécessaire pour être en bonne santé. Voilà un autre grand argument des carnistes. Par exemple, le nutritionniste Léon Guéguen s’oppose au régime végétalien en raison des carences qui seraient censées en résulter avec un régime végétarien, écrit-il, une certaine vigilance s’impose pour le fer et la vitamine B12 dont la carence est la cause de divers types très graves d’anémie » ; le problème serait encore plus grave pour le régime végétalien qui ne peut pas assurer un apport suffisant de calcium par les aliments de base courants [6] ». 7Le végétalien peut facilement opposer à ce genre d’affirmation la position d’autres experts, comme ceux de l’Association américaine de diététique, qui ont écrit récemment qu’un régime végétalien bien préparé est tout à fait adapté aux athlètes, adultes, adolescents, enfants, mères en train d’allaiter et femmes enceintes [7]. Mais le végétalien peut également souligner les incohérences des experts pro-viande. Par exemple, dans l’article cité ci-dessus, Léon Guéguen avait aussi écrit Aucun aliment n’est indispensable, seuls les nutriments le sont ». Qu’est-ce qui empêcherait donc le végétalien d’aller chercher les nutriments dont il a besoin ailleurs que dans les produits d’origine animale ? Certes, le même expert dit que les aliments de base courants » autres que ceux provenant des animaux sont, par exemple, déficitaires en calcium. Peut-être, mais qui oblige un végétalien à se limiter aux aliments de base courants » ? Un végétalien sensé ne se contente pas de supprimer le steak de son steak frites. Il va chercher les aliments qui lui apportent ce dont il a besoin. Il se peut que certains nutriments soient plus difficiles à absorber quand ils sont ingérés par l’intermédiaire d’autres aliments que la viande ou le lait. Tout végétalien sera éventuellement prêt à le concéder. Mais ce n’est, selon lui, pas un problème. Le but de l’alimentation végétalienne n’est pas d’optimiser l’assimilation des nutriments, surtout dans une société d’abondance. Il est d’adopter un mode alimentaire qui, si c’est possible, ne se fonde pas sur la cruauté envers les animaux. Or les repas végétaliens, complets en termes de nutriments et riches en saveurs, sont relativement faciles à préparer. Pourquoi donc s’en priver ? Sans compter que de plus en plus d’études soulignent les effets néfastes pour la santé d’une alimentation à base de produits d’origine animale [8]. 8Faisant la sourde oreille, les experts pro-viande répètent inlassablement qu’un végétalien est obligé de se supplémenter en vitamines B12, en fer, en calcium, etc. pour éviter les carences. Ce qui montrerait, à leurs yeux, que ce régime n’est pas naturel et donc peu recommandable. Là encore, le végétalien peut facilement mettre en avant le côté biaisé d’un tel argument. Prenons le cas très souvent cité de la vitamine B12. L’expert va dire que le principal intérêt de la viande est de fournir la vitamine B12 absente dans les végétaux ». Voilà ce qui ferait de la viande un aliment naturel dont il serait dangereux de se passer. Le problème est que l’expert oublie volontairement ? de dire que les animaux d’élevage sont eux aussi supplémentés en vitamines B12. De fait, cette vitamine n’est pas plus produite par les animaux qu’elle ne l’est par les plantes. Elle provient de bactéries, qui se développent en milieu naturel, et sont ingérées par les animaux qui y vivent. Mais comme elles ne se développent pas dans les bâtiments des élevages industriels, les volailles et les cochons qui y sont élevés sont systématiquement supplémentés en B12. Comme l’écrit un végétalien au fait de la question En somme les végétariens prennent de la B12 fabriquée dans des usines et emballée dans des comprimés. Les personnes qui mangent de la viande […] prennent de la B12 fabriquée dans des usines et emballée dans des animaux [9]. » Ajoutons qu’il n’y a pas qu’en B12 que les animaux sont supplémentés fer, zinc, iode, vitamine D, calcium00, etc., tout y passe. Bref, pour le végétalien, affirmer que l’alimentation végétalienne provoque des carences relève soit de l’ignorance soit de la mauvaise humain est omnivore9L’être humain est omnivore, c’est-à-dire qu’il mange de tout, en particulier de la viande, répètent souvent les carnistes. Ils en déduisent que l’alimentation carnée ne peut poser de problème moral puisqu’elle serait naturelle » chez les êtres humains. Que répond le végétalien à cet argument ? Il peut commencer par rappeler que ce n’est pas parce que l’être humain mange, entre autres choses, de la viande, que l’on peut en déduire qu’il est naturellement » omnivore. Cette alimentation pourrait en effet être uniquement une habitude culturelle, à laquelle l’organisme humain ne serait pas très bien adapté. Par exemple, beaucoup d’êtres humains fument des cigarettes et boivent de l’alcool. Ce n’est pas pour autant qu’ils sont naturellement » fumeurs ou buveurs d’alcool. Certes, les êtres humains peuvent se nourrir quasi exclusivement de produits d’origine animale, comme le font les Inuits. Mais, assez flexibles en termes d’alimentation, ils peuvent également se passer de ces produits, comme l’existence des végétaliens en bonne santé le démontre de nos jours. Pour s’entendre sur le statut omnivore de l’être humain, il faudrait donc se référer à sa physiologie et à son anatomie, non à ses pratiques alimentaires. 10L’être humain n’est manifestement pas un herbivore strict, comme les ruminants bovins, ovins, etc. qui ont plusieurs estomacs pour assimiler les nutriments dont ils ont besoin. Il n’est pas non plus un carnivore, c’est-à-dire un animal adapté à la consommation presque exclusive de viande crue, puisqu’il n’en a pas les caractéristiques longues dents pointues, mâchoire qui ne bouge que de haut en bas et très peu latéralement, petit intestin pour éliminer prestement une nourriture qui pourrit rapidement, etc.. Mais que dire de plus ? Pas grand-chose, étant donné qu’il n’existe pas de critère précis pour classer un animal dans la catégorie des omnivores, si ce n’est son mode alimentaire. Le problème est que, comme on vient de le voir, celui-ci pourrait être avant tout culturel. Reste quand même que la physiologie et l’anatomie des êtres humains sont plus proches de celles des chimpanzés, qui sont des frugivores mangeant peu de viande crue, que de celles des ours bruns, plus carnassiers, que l’on peut considérer pour cette raison comme plus représentatifs des omnivores. 11Que vaut donc cet argument inlassablement répété par les carnistes que l’être humain est fait pour manger de la viande ? Rien, dira le végétalien. Soit, se fondant sur la ressemblance avec les grands singes, il rejettera la thèse que l’être humain est un omnivore [10]. Soit, étant plus circonspect, il rétorquera que, même si on l’accepte, ce statut d’omnivore n’impose aucune contrainte en raison de sa flexibilité, l’être humain peut facilement arrêter de manger des produits d’origine animale. Être omnivore est donc une question de choix, avec sa part de responsabilité morale, et non de culturel12Autre argument L’être humain a toujours mangé de la viande ; cela fait partie de la culture humaine ; il n’y a donc aucune raison d’arrêter. Pour remettre en cause un tel argument, un végétalien peut s’appuyer sur une réflexion bien connue du philosophe David Hume. Depuis son Traité de la nature humaine 1740, toute personne avisée sait en effet qu’un jugement de fait l’homme a toujours mangé de la viande n’implique pas un jugement de valeur il est bien de manger de la viande. Ce n’est pas parce qu’on a toujours fait quelque chose que l’on doit continuer à le faire. Prenons l’esclavage. Cette pratique semble remonter à la nuit des temps. Est-ce pour autant qu’il ne fallait pas l’abolir ? Non, bien sûr, répondent les végétaliens et probablement les carnistes. Pourquoi donc le fait que l’alimentation carnée soit ancrée dans la culture lui donnerait-il une quelconque légitimité ?L’hominisation s’est réalisée grâce à la viande13Voici maintenant un argument issu de l’anthropologie beaucoup de carnistes justifient leur alimentation en avançant que l’hominisation se serait réalisée grâce à la consommation de la viande. Cet argument repose sur le scénario suivant. Notre lointain ancêtre, l’australopithèque, semble avoir été un omnivore opportuniste, se nourrissant de fruits, de graines, de plantes et occasionnellement de viande provenant soit de petits animaux qu’il aurait attrapés soit de cadavres qu’il aurait trouvés. Difficile en effet de l’imaginer grand chasseur. Sa petite mâchoire, ses petites incisives et canines, ses molaires plates et son absence de griffe ne l’y prédisposaient pas. Mais, ainsi va le scénario, sa consommation de viande aurait beaucoup augmenté avec Homo habilis vers 2,5 millions d’années, puis Homo erectus vers 1,8 million d’années. Notre ancêtre, de petit charognard serait devenu chasseur. Commençant à tuer du plus gros gibier, il aurait consommé davantage de viande, ce qui aurait eu pour conséquence de favoriser le développement de son cerveau. Cette plus grande intelligence lui aurait permis d’améliorer ses techniques de chasse, notamment en développant la coopération avec ses pairs, et du coup sa vie sociale serait devenue plus complexe. Ce progrès des techniques de chasse lui aurait permis d’augmenter encore plus sa consommation de viande, et ainsi de suite. 14Ce scénario est-il crédible ? Il n’est pas absurde, mais il fait l’objet de débats [11]. Par exemple, l’anthropologue Richard Wrangham défend la thèse que c’est moins la consommation de viande qui a engendré l’essor intellectuel des premiers humains que la maîtrise du feu [12]. Son argumentation part d’une donnée toute simple la cuisson ramollit les aliments et augmente leur valeur nutritive. De multiples conséquences en découlent. Une nourriture cuite, comparée à une alimentation crue, ne demande pas une forte mâchoire et de grandes dents. Elle apporte davantage d’énergie à l’organisme. Ce surplus peut être utilisé par ce grand consommateur d’énergie qu’est le cerveau pour se développer. Elle demande également une moindre durée de mastication et libère du temps pour d’autres activités. Il aurait donc suffi, pour que le processus d’hominisation se mette en marche, que nos ancêtres découvrent de la nourriture accidentellement tombée dans un feu et que, sensibles à cette aubaine, ils aient cherché à s’alimenter de la sorte pour que le processus d’hominisation se mette en route. 15Autre scénario alternatif. Les anthropologues Donna Hart et Robert Sussman avancent que les premiers humains, avant d’être des chasseurs, étaient des proies [13]. Ce serait à partir de cette vulnérabilité que leur intelligence se serait développée. Comme on l’a déjà dit, les premiers humains étaient mal équipés pour être des prédateurs. Ils devaient donc être constamment sur leurs gardes pour échapper aux attaques des hyènes, des tigres aux dents de sabre, des reptiles en tout genre, etc. Bien plus faibles physiquement que ces bêtes féroces, seuls ceux qui surent s’organiser, monter la garde la nuit, apprendre à communiquer, etc., c’est-à-dire seuls ceux qui surent développer leur intelligence, réussirent à proliférer. Ce ne serait que bien plus tard, après Homo erectus, quand la taille du cerveau correspondait déjà à celle des hommes modernes, il y a environ 80000 ans, qu’ils seraient devenus de grands chasseurs. Transformation qui serait donc bien postérieure au processus d’hominisation. 16Entre ces scénarios, lequel choisir ? Beaucoup de carnistes, comme par hasard, vont préférer le premier et avoir tendance à passer sous silence les autres. Par exemple, pour la préhistorienne Marylène Patou-Mathis, il n’y a pas de doute à avoir selon elle Sans viande, pas d’humanité [14] ». Or, non seulement cette chercheuse défend sans nuance ce qu’elle estime être un fait historique la consommation de viande est le moteur de l’hominisation, mais elle en tire la conclusion qu’il faut continuer à manger de la viande. Regrettant le développement du végétarisme dans notre société, elle affirme en effet qu’il faut renouer avec notre dimension naturelle, ancestrale, en mangeant de la viande ». Très en verve sur ce sujet, elle accuse même les végétariens de nous rendre complètement schizophrènes et [de] nous conduire à poser des gestes pathologiques » en voulant faire de la nature un monde culturel ». La réponse des végétaliens ne s’est pas fait attendre contre ce pathétique sophisme naturaliste consistant à partir de ce qui est ou de ce qui a été pour déterminer ce qui devrait être [15] ». Notons que ce sophisme naturaliste, comme souvent, est très sélectif. De fait, dans le scénario défendu par Patou-Mathis, la viande n’est pas le seul moteur de l’évolution. Il y a aussi la chasse. Or, jamais la préhistorienne ne dit qu’il faudrait que les êtres humains continuent à chasser. Ce qui suggère que, ce qu’elle défend, ce n’est pas une prétendue nature humaine, mais son bifteck. 17De toute façon, le végétalien n’a que faire du scénario de l’hominisation. Même si ce processus était le résultat de la consommation de viande, rien n’obligerait à continuer dans cette voie. Contrairement à ce qu’affirment quelques défenseurs de la viande mal inspirés, ce n’est pas parce que cette denrée aurait permis au cerveau de se développer que l’arrêt de sa consommation entraînerait sa régression [16]. Tant que l’être humain peut consommer les nutriments dont il a besoin, que ce soit ou non à travers une alimentation à base de produits d’origine animale, il n’y a aucune raison que la taille de son cerveau diminue pour des raisons nutritives. Pour le végétalien, cet argument de l’hominisation n’a donc aucune valeur. Il est juste symptomatique, une fois de plus, du manque de réflexion et de la mauvaise foi des cri de la carotte18C’est maintenant aux plantes d’entrer en scène. Les carnistes sous-entendent souvent que les végétaliens seraient incohérents puisqu’ils feraient souffrir les plantes en les arrachant ou en les coupant pour les consommer. Il faut reconnaître que les plantes sont des organismes bien plus complexes qu’on ne le pensait il y a quelques dizaines d’années encore. D’une certaine manière, elles peuvent voir, sentir, se défendre contre des parasites ou envoyer des signaux aux plantes voisines [17]. Mais ces caractéristiques n’impliquent pas la présence d’une conscience. Il y a en effet de nombreux processus vitaux qui se font sans conscience, même chez les animaux pensez à la digestion, par exemple, ou à la vie d’un animal plongé dans le coma. Qui plus est, pour qu’il y ait souffrance, il faut qu’il y ait non seulement une conscience, mais également un individu à même d’éprouver cette souffrance. Or, les plantes n’ont pas de système nerveux central et chaque partie est relativement autonome vis-à-vis des autres. Cette caractéristique, qui rend possible les boutures, souligne le caractère problématique de toute notion d’individualité. Quand une feuille est arrachée d’un arbre, quelle partie souffrirait ? La feuille ? La branche ? Le tronc ? Les racines ? Bref, il est difficile de voir dans une plante un individu qui serait le sujet d’une souffrance [18]. 19Cela dit, même si les plantes souffraient, le reproche des carnistes n’est pas très clair. Considèrent-ils qu’il faudrait prendre en compte la souffrance des plantes ? Ce n’est jamais ce qu’ils proposent. Pourquoi donc portent-ils cette accusation ? Raisonnent-ils en termes de tout ou rien ? Sont-ils en train de dire que, puisque tout ce qui vit est capable de souffrir, il n’y a pas à considérer la souffrance des êtres vivants ? Ce serait absurde. Vont-ils laisser un enfant souffrir parce que les plantes souffrent ? Non, bien sûr, du moins on l’espère. De toute façon, si les carnistes se souciaient sincèrement des plantes, ils comprendraient rapidement que leur argument se retourne contre eux. De quoi se nourrissent en effet les animaux de rente ? De plantes, bien sûr. Les carnistes seraient donc responsables, non seulement de la souffrance des bêtes qu’ils mangent, mais également de la souffrance des plantes qui ont servi à alimenter ces bêtes. Bref, les carnistes feraient bien plus souffrir d’êtres sensibles que les végétaliens qui se contentent de manger les plantes directement. En somme, même dans le cas où les plantes seraient capables de souffrir, ce serait les végétaliens qui minimiseraient la souffrance des êtres sensibles. L’absurdité de cet argument du cri de la carotte », amène donc les végétaliens à considérer que les carnistes qui l’utilisent sont de la plus parfaite mauvaise foi, et ne font semblant de s’intéresser au sort des plantes que pour mieux continuer à mépriser celui des animaux [19] ».C’est trop bon20Enfin, dernier argument choc. Quand le carniste, à court d’argument, est confronté à l’idée qu’il devrait arrêter de consommer de la viande pour des raisons éthiques, il met en avant la difficulté que représenterait un tel changement de comportement puisque, selon lui, la viande, c’est trop bon ! ». L’argument revient à dire que le plaisir apporté par l’alimentation carnée justifie la maltraitance et la mise à mort d’animaux. Exprimé sous cette forme, l’argument fait un peu cri du cœur, ou plutôt du ventre, d’un carniste qui n’a pas réfléchi au problème éthique que pose la consommation de viande. 21Sous un vernis plus sophistiqué, on retrouve cet argument chez le philosophe Dominique Lestel. Dans son livre, Apologie du carnivore Fayard, 2011, il affirme en effet que la souffrance des animaux sert à apporter du plaisir au carnivore. À partir de cette remarque, Lestel se permet de reprocher aux végétaliens de prétendre lutter contre la souffrance infligée sans nécessité à des êtres sensibles et pourtant de vouloir faire souffrir les carnistes en les privant de viande. Pour un végétalien, cet argument est absurde. Pour le montrer, il recourt par exemple à l’analogie du viol. Ne faudrait-il pas autoriser le viol, sinon les violeurs potentiels risquent de souffrir en étant privés de plaisirs sexuels [20] ? Nul besoin d’épiloguer la légitimité d’un comportement ne peut provenir uniquement du plaisir qu’il apporte, aussi intense soit-il. Bref, avant de passer à table, le végétalien invite tout le monde à réfléchir à la dimension éthique de ses habitudes culinaires. Notes [1] Expression inventée par Mélanie Joy From Carnivore to Carnist », Satya Magazine, 2001, pour souligner la dimension idéologique de cette pratique. [2] Ce processus de déni suscité par le conflit entre les convictions morales il ne faut pas faire souffrir des êtres sensibles sans nécessité et le désir de manger de la viande est mis en évidence par Brock Bastian et al., Don’t mind meat ? The denial of mind to animals used for human consumption », Personality and Social Psychology Bulletin, 38, 2012. [3] Je ne suis bien sûr pas le premier à pratiquer cet exercice. Pour ne pas citer une longue liste de textes qui déconstruisent les arguments anti-végétaliens, mentionnons simplement l’article de Estiva Reus, J’aime trop la viande » accessible sur [4] Pour réaliser comment ce genre d’argument sert à dédouaner la filière viande de tout problème éthique, il suffit de lire René Laporte et Pascal Mainsant, La Viande voit rouge, Fayard, 2012. [5] Par exemple, Jean-Luc Daub, Ces bêtes qu’on abat, L’Harmattan, 2009. [6] Léon Guéguen, Omnivore, végétarien, végétalien ? », Science & pseudo-sciences, 283, octobre 2008. [7] Étude de l’ Association américaine de diététique », Vegetarian diets », Journal of the American Dietetic Association, 2009, 109 7. [8] Par exemple, Colin Campbell et Thomas Campbell, Le Rapport Campbell, Ariane Éditions, 2008. [9] David Olivier, Les animaux emballages », Cahiers antispécistes, 34, janvier 2012. [10] Pour une critique du statut d’omnivore de l’être humain, voir Gary Yourofsky, Humans are herbivores », sur [11] Voir, par exemple, Michael Eisenstein, The first supper », Nature, 468, décembre 2010. [12] Richard Wrangham, Catching Fire. How Cooking Made Us Human, Profile Books, 2009. [13] Donna Hart et Robert Sussman, Man the Hunted. Primates, Predators, and Human Evolution, Westview Press Inc., 2008. [14] Marylène Patou-Mathis, L’entrevue Sans viande, pas d’humanité », Le Devoir. Libre de penser, 13 juillet 2009. [15] Voir, par exemple, Valéry Giroux, Sans viande, toute notre sensibilité », Le Devoir. Libre de penser, 15 juillet 2009. [16] Sans avancer le moindre argument, c’est pourtant ce qu’affirment René Laporte et Pascal Mainsant dans leur livre, La Viande voit rouge, op. cit. [17] Daniel Chamovitz, What a Plant Knows, Farrar, Straus and Giroux, 2012. [18] Yves Bonnardel, Quelques réflexions au sujet de la sensibilité que certains attribuent aux plantes », Les Cahiers antispécistes, 5, 1992. [19] Yves Bonnardel, ibid. [20] Pierre Sigler, Apologie de la mauvaise foi », Les Cahiers antispécistes, 34, janvier 2012.
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